ACTUALITES CESAR 2015 — 20 février 2015

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Ce soir, comme chaque année, vous pourrez me suivre en direct de la 40ème cérémonie des César au Théâtre du Châtelet, une cérémonie dont j’essaierai de vous faire vivre les coulisses via mon compte twitter @moodforcinema. Vous pourrez également suivre la cérémonie en direct sur Canal plus en direct, en clair et en exclusivité. Retrouvez, ci-dessous, mon article sur la conférence de presse des César à laquelle j’assistais le mois dernier et mon avis sur les nominations.

Ce mercredi, au Fouquet’s, avait lieu la conférence de presse d’annonce des nominations des César 2015, à laquelle j’assistais comme chaque année. Les César célébreront cette année leurs 40 ans, une édition qui s’annonce réjouissante en raison de prestigieux nommés, de l’éclectisme des nominations, de la présentation par Edouard Baer (qui a donné un aperçu, lors de la conférence de presse, du ton décalé que pourra être celui de cette édition 2015) mais aussi de l’hommage à Alain Resnais, du César d’honneur remis à Sean Penn et de la présidence dévolue cette année à Dany Boon.

Luc Besson a par ailleurs d’ores et déjà reçu la médaille d’honneur de ce 40ème anniversaire.

La cérémonie des César (sans S, n’oubliez pas…) 2015 aura lieu le 20 février et sera retransmise en direct et en clair sur Canal plus.

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Comme chaque année également, la conférence de presse a été l’occasion de dévoiler l’affiche de cette édition qui représente cette année Fanny Ardant, César de la meilleure actrice 1997 pour « Pédale douce », une affiche en bas de laquelle figure un solidaire « je suis Charlie ».

Alain Terzian, président des César et Edouard Baer, maître de cérémonie 2015, ont annoncé les nommés. L’éclectisme est au rendez-vous pour cette édition 2015.

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Difficile de comparer une comédie sympathique comme « La famille Bélier » d’Eric Lartigau et un chef d’œuvre comme « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako (8 nominations dont meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario), film d’une maîtrise époustouflante, d’une beauté flamboyante, étourdissante, film d’actualité empreint d’une poésie et d’une sérénité éblouissantes, de pudeur et de dérision salutaires, signifiantes : un acte de résistance et un magnifique hommage à ceux qui subissent l’horreur en silence. Sissako souligne avec intelligence et retenue la folie du fanatisme et de l’obscurantisme religieux contre lesquels son film est un formidable plaidoyer dénué de manichéisme, parsemé de lueurs d’humanité et finalement d’espoir, la beauté et l’amour sortant victorieux dans ce dernier plan bouleversant, cri de douleur, de liberté et donc d’espoir déchirant à l’image de son autre titre, sublime : « Le chagrin des oiseaux ». Le film de l’année. Bouleversant. Eblouissant. Brillant. Nécessaire.

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Sans surprise, après le duel dans les salles on retrouve face à face le film sur Yves Saint Laurent de Bonello (qui figurait en compétition du dernier Festival de Cannes) et celui de Jalil Lespert, même si le premier domine la totalité des nominations en en comptabilisant 10: Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur , Meilleur acteur dans un second rôle pour Louis GARREL et Jérémie RENIER, Meilleure photo, Meilleur montage, Meilleur son, Meilleurs costumes, Meilleurs décors. Le film de Jalil Lespert, peut-être plus classique mais non moins réussi, fait subtilement danser et s’entrelacer élégance et irrévérence, douceur et noirceur, gaieté de l’art et mélancolie de l’artiste, au chic rock’n’roll. Un film universel sur un homme singulier. Un film qui a du style, comme celui dont il retrace l’existence et « les modes passent, le style est éternel » disait ainsi Yves Saint-Laurent. Un mélange d’extravagance et de vulnérabilité comme celles qui caractérisaient Saint Laurent, de couleurs joyeuses comme celles du Maroc qu’il affectionnait tant et de mélancolie ou peut-être de « ce sentiment inconnu, dont l’ennui, la douceur m’obsèdent », et qui porte « le beau nom grave de tristesse » pour paraphraser Sagan.

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Pierre Niney et Gaspard Ulliel se retrouvent ainsi tous deux nommés comme meilleurs acteurs pour leurs rôles d’Yves Saint Laurent. Tous deux excellent dans le rôle du grand couturier même si je penche pour Pierre Niney qui, deux fois, était reparti bredouille après avoir été nommé pour le César du meilleur espoir masculin. Ce dernier a en effet l’intelligence de ne jamais tomber dans l’imitation mais il EST littéralement Yves Saint Laurent, dans sa touchante complexité, ses démons, sa vulnérabilité, sa gaucherie, son talent, sa gentillesse (presque une qualité audacieuse quand le cynisme est tristement à la mode). Je l’ai toujours trouvé remarquable dans ses précédents rôles, même lorsqu’il ne s’agissait que d’apparitions (comme dans « Les neiges du Kilimandjaro » de Guédiguian, prestation inénarrable) mais, ici, il dévore littéralement l’écran. On se demande si l’étendue de son jeu a des limites ! Que ce soit le personnage éminemment romantique, d’une touchante maladresse, dans « J’aime regarder les filles », le film dans lequel je l’ai découvert au Festival du Film de Cabourg 2011 (Cabourg où il a ensuite reçu le prix de la révélation masculine). Ou le personnage lunaire, burlesque même, immature, attachant, qui cache lui aussi, derrière sa maladresse, une blessure de « Comme des frères ». Ou encore, au théâtre, incarnant Hippolyte dans « Phèdre », procurant au rôle une sidérante élégance, maturité, une force altière teintée d’une légère vulnérabilité, jonglant avec une indicible habileté avec les alexandrins, sans jamais trébucher, d’une assurance et d’une force implacables. Sans oublier, également à la Comédie Française, sa performance dans « Un chapeau de paille d’Italie » dans lequel il chantait, dansait, sautait, s’énervait, charmait, s’échappait, revenait, faisait des sauts insensés…le tout avec une ingénuité remarquable, une vivacité et une précision de jeu et des gestes renforçant la modernité et le caractère intemporel de la pièce, sublimant réellement ce rôle lui apportant aussi candeur et énergie doucement folles.

Guillaume Gallienne et Louis Garrel sont également nommés pour les rôles secondaires dans les deux films. Je penche également pour Guillaume Gallienne qui avait d’ailleurs reçu le César du meilleur acteur l’an passé pour son rôle dans le film qu’il avait réalisé « Les Garçons et Guillaume, à table! ». Le film de Jalil Lespert est nommé également pour la très belle musique d’Ibrahim Maalouf, mais ne l’est en revanche pas pour le meilleur film ni le meilleur réalisateur au contraire de celui de Bonello.

Deux films qui ont dominé au box office, « Lucy » de Luc Besson et « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu », sont en revanche absents des nominations. Oublié des nominations également: le très beau « Trois cœurs » de Benoît Jacquot. « La French » de Cédric Jiménez ne récolte que des nominations pour des César techniques (décors, costumes), un récit pourtant à la fois intime et spectaculaire palpitant, le film qui réconcilie les années 1970 avec le cinéma contemporain et qui plaira autant aux amateurs de l’un qu’aux amateurs de l’autre, mais aussi aux amoureux du cinéma de Scorsese (vers lequel lorgne évidemment Jimenez autant de par ses mouvements de caméra, la construction du film, son univers que l’usage de la musique, notamment, à noter, une bo remarquable) qu’à ceux de celui de Deray ou Verneuil.

Plus inattendues sont les 7 nominations pour HIPPOCRATE de Thomas Lilti : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur : Vincent LACOSTE , Meilleure actrice dans un second rôle : Marianne DENICOURT, Meilleur acteur dans un second rôle : Reda KATEB, Meilleur scénario, Meilleur montage.

« La famille Bélier » d’Eric Lartigau , la comédie qui vient de dépasser les 5 millions d’entrées, récolte 6 nominations dont meilleur film et, malgré ses failles scénaristiques, est ainsi notamment nommé comme meilleur scénario avec également 4 nominations pour ses acteurs dans un premier ou second rôle: Karin Viard, François Damiens, Louane Emera, Eric Elmosnino.

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Aux antipodes de « La famille Bélier »,  » « Sils Maria » d’Olivier Assayas récolte également 6 nominations: Meilleure Actrice pour Juliette Binoche et Meilleure actrice dans un second role : Kirsten Stewart, Meilleur Film, Meilleur Réalisateur pour Olivier Assayays, Meilleur scénario original. Chaque scène de ce film est empreinte de gravité, de profondeur, de multiples sens, et le jeu même de Juliette Binoche se prête à de multiples interprétations, la frontière entre la pièce et la réalité étant constamment et de plus en plus floue. Le film en devient aussi palpitant que ludique et, un peu à l’image de sa prestation magistrale dans « Copie conforme », elle joue de telle façon qu’elle brouille nos repères. Les scènes dans la montagne où tout semble alors pouvoir survenir sont d’une tension rare. Un grand film très ancré dans son époque, sa violence médiatique, un film sur l’étanchéité des frontières entre l’art et la vie, et l’implacable violence du temps qui passe. Un film au charme vénéneux, un jeu de miroirs et de reflets mélancolique, envoûtant et brillant au propre comme au figuré. Et réellement fascinant. Ou quand la vie devient un art… Et une révélation: Kristen Stewart, d’une justesse remarquable.

« Samba » d’Eric Toledano et Olivier Nakache ne récolte en revanche qu’une seule nomination: Izïa Higelin pour le second rôle.

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Dommage pour Charlotte Gainsbourg qui aurait mérité d’être nommée pour son rôle dans « Samba » mais également pour le personnage qu’elle incarnait dans « Trois cœurs » de Benoît Jacquot. « Samba » aurait d’ailleurs mérité d’être nommé dans d’autres catégories : des dialogues réjouissants, une musique originale mélancolique et envoûtante pour un film romantique et jamais mièvre, ironique et jamais cynique, actuel et jamais démagogique et possédant toute l’élégance irrésistible de son tandem d’acteurs. Un conte moderne émouvant. Le récit rythmé et passionnant du parcours du combattant de (et qu’est) Samba et de la rencontre de ces deux solitudes réussit le difficile mariage entre drame et comédie, humour et mélancolie, film divertissant et sujet de société, plus convaincant et émouvant que n’importe quel discours (par définition abstrait) sur la cruelle réalité que vivent les sans-papiers. De ces films, précieux, qui vous donnent envie de croire à tout. Surtout à l’impossible et à la magie exaltante des rencontres improbables. Les plus belles et marquantes.

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Marion Cotillard nommée à l’Oscar de la meilleure actrice est également nommée pour le César de la meilleure actrice pour « Deux jours, une nuit » des frères Dardenne, un film poignant qui évite toujours l’écueil du pathos, un film illuminé par une actrice qui n’a pas fini de révéler toute la palette de son talent et qui, ici, fascine, éblouit dans le rôle de cette femme qui s’accepte, retrouver son identité, et demande à ses anciens collègues de répondre à un terrible dilemme: la morale ou la raison. Elle se retrouve face à 6 autres grandes actrices françaises : Juliette Binoche, Catherine Deneuve, Emilie Dequenne, Adèle Haenel (qui pourrait créer la surprise ?), Sandrine Kiberlain (en lice, à nouveau pour une comédie, après avoir obtenu le César de la meilleure actrice l’an passé pour « 9 mois » d’Albert Dupontel) et Karin Viard.

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Pour le César du meilleur acteur, le choix sera tout aussi cornélien entre Niels Arestrup, Guillaume Canet, François Damiens, Romain Duris (également exceptionnel dans « Une nouvelle amie » de François Ozon –nommé également pour les costumes- dans lequel il éprouve un plaisir, communicatif, à incarner ce personnage donnant vie à une Virginia, diaboliquement féminine et férocement présente), Vincent Lacoste, Pierre Niney, Gaspard Ulliel.

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J’ose espérer que leurs nominations permettront à certains films de revenir sur le devant de la scène comme « Respire » de Mélanie Laurent pour lequel Lou de Laâge et Joséphine Japy sont nommées comme meilleur espoir féminin. Lou de Laâge (à qui le jury auquel j’avais eu la chance d’appartenir avait eu le plaisir de remettre le prix d’interprétation féminine au festival de Boulogne-Billancourt en 2012) excelle une nouvelle fois dans ce rôle de manipulatrice qui, sous des abords au départ particulièrement affables, va se révéler venimeuse, double, perverse. Face à elle, Joséphine Japy est époustouflante, interprétant avec beaucoup de nuances, notamment grâce à d’éloquents silences, sa souffrance indicible. C’est d’autant plus impressionnant qu’une vingtaine de séquences ont été improvisées. Un film qui aurait mérité d’autres nominations : à la fois intemporel (Mélanie Laurent ne situe d’ailleurs pas vraiment l’intrigue dans une époque précise) et dans l’air du temps (mais qui ne cherche pas à l’être) qui peut-être en aidera certain(e)s à fuir et ne pas se laisser enfermer par ces « ami(e)s » toxiques qui, avancent masqué(e)s, séduisent tout le monde avec une habileté et une ingénuité fourbes, pour mieux exclure la proie choisie, se l’accaparer, puis la détruire. Un film dont la brillante construction met en lumière la noirceur et la détermination destructrices de ces êtres, nous plongeant avec son personnage principal dans cet abyme mental en apparence inextricable. Un film d’une remarquable maîtrise et justesse, au parfum pernicieusement envoûtant, prenant, parfaitement maîtrisé du premier au dernier plan qui est d’une logique aussi violente qu’implacable. Le dénouement apparaît en effet finalement comme la seule respiration et la seule issue possibles. Un film qui m’a laissée à bout de souffle, longtemps après le générique de fin.

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Espérons également que les 2 nominations de « Diplomatie » de Volker Schlöndorff (meilleur adaptation et meilleur acteur pour Niels Arestrup, André Dussolier aurait d’ailleurs mérité d’être également nommé) permettront à ce film malheureusement passé inaperçu lors de sa sortie de revenir sur le devant de la scène. Il fallait Dussolier et Arestrup, deux acteurs au sommet de leur art pour incarner les protagonistes de ce duel captivant. L’un essayant de persuader l’autre que la désobéissance est légitime quand l’ordre est aberrant. L’autre campant sur ses positions de Général n’ayant, selon lui, d’autre rôle et d’autre choix que d’obéir. Le Général Von Choltitz, militaire intransigeant, laisse peu à peu entrevoir quelques failles et Nordling, derrière une apparente désinvolture, laisse peu à peu se développer un plan savamment étudié pour rallier l’ennemi à sa cause et éviter la catastrophe. Il faut voir Dussolier employer toutes les gammes de sa voix et son regard empreints d’une douce force et de gravité sereine et manier les subtilités du langage avec une habileté remarquable. Une nomination pour la photographie aurait également été méritée tant elle alterne entre ombre et lumière (visage de Dussolier dans l’ombre quand tout semble perdu puis dans le soleil levant quand l’avenir s’éclaire, face à la beauté vertigineuse de Paris) ainsi que la mise en scène, intense et sobre, par de judicieux champs / contre-champs, ne perd pas un instant de ce face-à-face palpitant.

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Enfin, pour le César du meilleur film étranger, le choix sera tout aussi cornélien et le résultat tout aussi passionnant puisque le choix s’effectuera entre notamment « 12 years a slave » de Steve McQueen (Jamais larmoyant, refusant le sentimentalisme, avec de longs plans brillamment effroyables qui tentent de nous faire éprouver l’indicible horreur, McQueen a réalisé une nouvelle variation sur le corps et ses meurtrissures, sur la honte aussi, celle d’appartenir à une humanité qui a pu permettre qu’un homme soit réduit à être « 12 years a slave », et souvent même une vie entière. Ou toute la puissance du cinéma au service de l’Histoire, de la mémoire et de l’avenir. ) , « Mommy » de Xavier Dolan (prix du jury du dernier Festival de Cannes, fable sombre inondée de lumière, de musique, de courage, quadrilatère fascinant qui met au centre son antihéros attachant et sa mère dans un film d’une inventivité, maturité, vitalité, singularité, émotion rares et foudroyantes de beauté et sensibilité), « Winter sleep » de Nuri Bilge Ceylan (palme d’or du Festival de Cannes 2014, film qui résonne comme un long poème mélancolique d’une beauté triste et déchirante porté par une musique parcimonieuse, sublimé par la sonate n°20 de Schubert et des comédiens exceptionnels. Un long poème mélancolique à l’image de ces personnages : lucides, désenchantés, un poème qui nous accompagne longtemps après la projection et qui nous touche au plus profond de notre être et nous conduit, sans jamais être présomptueux, à nous interroger sur la morale, la (bonne) conscience, et les faux-semblants, les petitesses en sommeil recouvertes par l’immaculée blancheur de l’hiver. Un peu les nôtres aussi. Et c’est ce qui est le plus magnifique, et terrible.), ou encore »Deux jours une nuit » des frères Dardenne.

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Alors, les « petits » films que sont « Hippocrate » et « Les Combattants » (un film qui avait déjà créé la surprise à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs et qui récolte pas moins de 9 nominations juste derrière le favori « Saint Laurent ») vont-ils créer la surprise? Le prix du jury du dernier Festival de Cannes devancera-t-il la palme d’or? Sandrine Kiberlain recevra-t-elle le César de la meilleure actrice pour la 2ème année consécutive? Pierre Niney repartira-t-il enfin avec un César ou devra-t-il s’effacer devant l’autre Saint Laurent, Gaspard Ulliel? « Timbuktu » recevra-t-il les nombreuses récompenses méritées après avoir été oublié du palmarès cannois, a fortiori dans le contexte actuel qui met davantage en exergue et nécessite que soit mis en exergue le message de ce film, plaidoyer contre le fanatisme? L’actualité jouera-t-elle un rôle dans le choix des votants en récompensant notamment « Caricaturistes », Fantassins de la démocratie » du César du meilleur documentaire? Edouard Baer déridera-t-il le public des César comme il y est parvenu lors de la conférence de presse avec les journalistes? Avec les récents événements, ces César ne seront-ils pas plus engagés et politiques que cinématographiques (même si l’un n’empêche pas l’autre)? Sean Penn réussira-t-il à émouvoir l’assemblée et Dany Boon et à la faire rire? Des films comme « Respire » ou « Diplomatie » qui n’ont pas obtenu les succès en salles qu’ils auraient mérités connaîtront-ils une seconde vie grâce aux César?

Retrouvez les nominations complètes ci-dessous et retrouvez-moi en direct des César 2015 sur twitter (@moodforcinema) pour les réponses aux questions ci-dessous et, en attendant, retrouvez-moi dès lundi soir en direct des prix Lumières dont le palmarès préfigure souvent celui des César, à l’instar des Golden Globes avec les Oscars et dont vous pouvez retrouvez les nominations complètes en cliquant ici.

NOMINATIONS COMPLETES

Meilleur Film

Les Combattants, produit par Pierre Guyard, réalisé par Thomas Cailley

Eastern Boys, produit par Hugues Charbonneau, Marie-Ange Luciani, réalisé par Robin Campillo

La Famille Bélier, produit par Eric Jehelmann, Philippe Rousselet, Stéphanie Bermann, réalisé par Eric Lartigau

Hippocrate, produit par Agnès Vallée, Emmanuel Barraux, réalisé par Thomas Lilti

Saint Laurent, produit par Eric Altmayer, Nicolas Altmayer, Christophe Lambert, réalisé par Bertrand Bonello

Sils Maria, produit par Charles Gillibert, réalisé par Olivier Assayas

Timbuktu, produit par Sylvie Pialat, Etienne Comar, réalisé par Abderrahmane Sissa

Meilleur Réalisateur

Céline Sciamma pour Bande de Filles

Thomas Cailley pour Les Combattants

Robin Campillo pour Eastern Boys

Thomas Lilti pour Hippocrate

Bertrand Bonello pour Saint Laurent

Olivier Assayas pour Sils Maria

Abderrahmane Sissako pour Timbuktu

Meilleure Actrice

Juliette Binoche dans Sils Maria

Marion Cotillard dans Deux Jours, Une Nuit

Catherine Deneuve dans Dans La Cour

Emilie Dequenne dans Pas Son Genre

Adèle Haenel dans Les Combattants

Sandrine Kiberlain dans Elle L’adore

Karin Viard dans La Famille Bélier

Meilleur Acteur

Niels Arestrup dans Diplomatie

Guillaume Canet dans La Prochaine Fois Je Viserai Le Cœur

François Damiens dans La Famille Bélier

Romain Duris dans Une Nouvelle Amie

Vincent Lacoste dans Hippocrate

Pierre Niney dans Yves Saint Laurent

Gaspard Ulliel dans Saint Laurent

Meilleur Premier Film

Les Combattants réalisé par Thomas Cailley

Elle l’adore réalisé par Jeanne Herry

Fidelio, l’odyssée d’Alice réalisé par Lucie Borleteau

Party Girl réalisé par Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis

Qu’Allah Bénisse La France réalisé par Abd Al Malik

Meilleur Acteur dans un second rôle

Eric Elmosnino dans La Famille Bélier

Guillaume Gallienne dans Yves Saint Laurent

Louis Garrel dans Saint Laurent

Reda Kateb dans Hippocrate

Jérémie Renier dans Saint Laur

Meilleure Actrice dans Un Second Rôle

Marianne Denicourt dans Hippocrate

Claude Gensac dans Lulu Femme Nue

Izïa Higelin dans Samba

Charlotte Le Bon dans Yves Saint Laurent

Kristen Stewart dans Sils Maria

Meilleur Espoir Féminin

Lou De Laâge dans Respire

Louane Emera dans La Famille Bélier

Joséphine Japy dans Respire

Ariane Labed dans FIdelio, l’odyssée d’Alice

Karidja Touré dans Bande de Filles

Meilleur Espoir Masculin

Kévin Azaïs dans Les Combattants

Ahmed Dramé dans Les Héritiers

Kirill Emelyanov dans Eastern Boys

Pierre Rochefort dans Un Beau Dimanche

Marc Zinga dans Qu’AllahBénisse La France

Meilleurs Costumes

Pierre-Yves Gayraud pour La Belle Et La Bête

Carine Sarfati pour La French

Anaïs Romand pour Saint Laurent

Pascaline Chavanne pour Une Nouvelle Amie

Madeline Fontaine pour Yves Saint Laurent

Meilleurs Décors

Thierry Flamand pour La Belle Et La Bête

Jean-Philippe Moreaux pour La French

Katia Wyszkop pour Saint Laurent

Sebastian Birchler pour Timbuktu

Aline Bonetto pour Yves Saint Laurent

Meilleur Film D’animation – Long Métrage

Le Chant de La Mer réalisé par Tomm Moore

Jack et La Mécanique du Coeur réalisé par Mathias Malzieu, Stéphane Berla

Minuscule -La Vallée Des Fourmis Perdues réalisé par Thomas Szabo, Hélène Giraud

Meilleur film d’animation – Court Métrage

Bang Bang ! réalisé par Julien Bisaro

La Bûche De Noël réalisé par Vincent Patar, Stéphane Aubier

La Petite Casserole d’Anatole réalisé par Eric Montchaud

Les Petits Cailloux réalisé par Chloé Mazlo

Meilleur Film Documentaire

Caricaturistes -Fantassins de la démocratie réalisé par Stéphanie Valloatto

Les Chèvres De Ma Mère réalisé par Sophie Audier

La Cour De Babel réalisé par Julie Bertuccelli

National Gallery réalisé par Frederick Wiseman

Le Sel de la Terre réalisé par Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado

Meilleure Musique Originale

Jean-Baptiste de Laubier pour Bande de Filles

Béatrice Thiriet pour Bird People

Lionel Flairs, Benoît Rault, Philippe Deshaies pour Les Combattants

Amine Bouhafa pour Timbuktu

Ibrahim Maalouf pour Yves Saint Laurent

Meilleur Film de Court Métrage

Aissa réalisé par Clément Tréhin-Lalanne

La Femme de Rio réalisé par Emma Luchini, Nicolas Rey

Inupuluk réalisé par Sébastien Betbeder

Les Jours d’avant réalisé par Karim Moussaoui

Où je mets ma pudeur réalisé par Sébastien Bailly

La Virée à Paname réalisé par Carine May, Hakim Zouhani

Meilleur Scénario Original

Thomas Cailley, Claude Le Pape pour Les Combattants

Victoria Bedos, Stanislas Carré De Malberg, Eric Lartigau, Thomas Bidegain pour La Famille Bélier

Thomas Lilti, Baya Kasmi, Julien Lilti, Pierre Chosson pour Hippocrate

Olivier Assayas pour Sils Maria

Abderrahmane Sissako, Kessen Tall pour Timbuktu

Meilleure Photo

Christophe Beaucarne pour La Belle et la Bête

Josée Deshaies pour Saint Laurent

Yorick Le Saux pour Sils Maria

Sofian El Fani pour Timbuktu

Thomas Hardmeier pour Yves Saint Laurent

Meilleure Adaptation

Mathieu Amalric, Stéphanie Cléau pour La Chambre Bleue

Cyril Gely, Volker Schlöndorff pour DIiplomatie

Sólveig Anspach, Jean-Luc Gaget pour Lulu Femme Nue

Lucas Belvaux pour Pas Son Genre

Cédric Anger pour La Prochaine Fois Je Viserai Le Cœur

Meilleur Montage

Lilian Corbeille pour Les Combattants

Christel Dewynter pour Hippocrate

Frédéric Baillehaiche pour Party Girl

Fabrice Rouaud pour Saint Laurent

Nadia Ben Rachid pour Timbuktu

Meilleur Son

Pierre André, Daniel Sobrino pour Bande de Filles

Jean-Jacques Ferran, Nicolas Moreau, Jean-Pierre Laforce pour Bird People

Jean-Luc Audy, Guillaume Bouchateau, Niels Barletta pour Les Combattants

Nicolas Cantin, Nicolas Moreau, Jean-Pierre Laforce pour Saint Laurent

Philippe Welsh, Roman Dymny, Thierry Delor pour Timbuktu

Meilleur Film Étranger

12 Years A Slave réalisé par Steve McQueen

Boyhood réalisé par Richard Linklater

Deux Jours, Une Nuit réalisé par Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne

Ida réalisé par Pawel Pawlikowski

Mommy réalisé par Xavier Dolan

The Grand Budapest Hotel réalisé par Wes Anderson

Winter Sleep réalisé par Nuri Bilge Ceylan

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Sandra Mézière

Blogueuse et romancière. Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle (mémoire sur le cinéma avec mention TB) et d'un Master 2 professionnel de cinéma. 15 fois membre de jurys de festivals de cinéma (dont 10 sur concours d'écriture). 22 ans de pérégrinations festivalières. Blogueuse depuis 14 ans. Je me consacre aujourd'hui à ma passion, viscérale, pour le cinéma et l'écriture par l'écriture de 7 blogs/sites que j'ai créés ( Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodforluxe.com... ), de romans, de scénarii et de nouvelles. en avril 2016, a été publié mon premier roman au cœur des festivals de cinéma, aux Editions du 38: "L'amor dans l'âme" et en septembre 2016, chez le même éditeur, mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles". Pour en savoir plus sur mon parcours, mes projets, les objectifs de ce site, rendez-vous sur cette page : http://inthemoodforfilmfestivals.com/about/ et pour la couverture presse sur celle-ci : http://inthemoodforfilmfestivals.com/dans-les-medias/ . Je travaille aussi ponctuellement pour d'autres médias (Clap, Journal de l'ENA, As you like magazine etc) et je cherche également toujours à partager ma passion sur d'autres médias. Pour toute demande (presse, contact etc) vous pouvez me contacter à : sandrameziere@gmail.com ou via twitter (@moodforcinema, mon compte principal: 5400 abonnés ). Vous pouvez aussi me suivre sur instagram (@sandra_meziere).

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