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Retrouvez ce même article sur Inthemoodforfilmfestivals.com, ici.

Lors des trois premières éditions du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule (créé par Sam Bobino en 2014 -qui  a aussi notamment à son actif  d’être délégué général de la Semaine du Cinéma Positif– et le cinéaste Christophe Barratier), je vous avais fait part de mon enthousiasme pour ce nouvel évènement cinématographique, convivial et passionnant, qui a lieu dans le cadre idyllique de La Baule, un festival pour lequel j’ai eu un coup de cœur tel que l’une des nouvelles de mon recueil « Les illusions parallèles » (Editions du 38), se déroule dans le cadre de celui-ci. J’avais d’ailleurs eu le plaisir de le dédicacer dans le cadre du festival l’an passé. Pour la 4ème année consécutive, vous pourrez me suivre en direct du festival. Je vous promets une belle immersion, a fortiori cette année. Suivez-moi sur twitter (@Sandra_Meziere) et Instagram (@sandra_meziere) pour tout savoir du festival au jour le jour.

Je  recommande vivement dès à présent cette édition 2017 du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, d’autant plus que le programme s’annonce particulièrement riche et alléchant (7 films en compétition, de nombreuses avant-premières, un jury présidé par Diane Kurys, un hommage à Vladimir Cosma et à Catherine Deneuve, de nombreux invités, des concerts, des classiques du cinéma à voir et revoir, de nombreuses animations dont une exposition consacrée à De Funès…- retrouvez tout le programme détaillé ci-dessous : 48 films dont 20 avant-première, 2 concerts, 3 Master class, 2 ciné-concert, une exposition De Funès) avec une durée en plus rallongée d’une journée cette année(avec ainsi une préouverture le 6 novembre avec  « Moi et le Che » de Patrice Gautier, avec Patrick Chesnais,en présence de Patrick Chesnais et Patrice Gautier). La cérémonie d’ouverture officielle aura lieu le mercredi 8 novembre à 20H  en présence du Jury avec un hommage à Remy Julienne en sa présence et un concert « UK on The Rocks » (Trio Cover) : Hommage au film « Good Morning England ». La cérémonie de remise des Prix aura lieu le samedi 11 novembre à 20H, en présence du Jury et de nombreux guests avec ensuite un concert dirigé par Vladimir Cosma, « Vladimir Cosma, dirige ses plus grandes musiques de films » (avec un Orchestre de 60 musiciens).

Pour tout savoir sur le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule retrouvez :

mon compte rendu du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2014

et mon compte rendu du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2015

et mon compte rendu du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2016.

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Retrouvez également toutes mes bonnes adresses à La Baule pour profiter au mieux du festival, ici.

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(Photos ci-dessous prises à l’hôtel Barrière Le Royal Thalasso de La Baule, mon article ici à ce sujet. Je vous parlerai également prochainement de l’hôtel Barrière L’Hermitage également rénové.)

LES EVENEMENTS A NE PAS MANQUER

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– L’hommage rendu, en sa présence, au compositeur Vladimir Cosma,

une légende à qui l’on doit d’innombrables musiques de films dont celles de La Boum, des Aventures de Rabbi Jacob, du Grand Blond avec une chaussure noire (des films que vous pourrez d’ailleurs revoir dans le cadre du festival), de L’Aile ou La Cuisse, de La Chèvre, du Diner de cons , etc. VLADIMIR COSMA dirigera ses plus grandes musiques de film avec un orchestre symphonique d’une soixantaine de musiciens et artistes internationaux, sur la scène du Palais des Congrès Atlantia de La Baule, le samedi 11 Novembre à 20h. (précédé de la Cérémonie de remise des Prix du Festival) – Réservation : Site de vente en ligne : billetterie.atlantia-labaule.com. Par téléphone au : 02 40 11 51 51

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-L’hommage à Catherine Deneuve :

l’actrice viendra présenter en avant-première « Tout nous sépare » de Thierry Klifa aux côtés de ce dernier et de Nicolas Duvauchelle le samedi 11 novembre à 15h au Cinéma le Gulf Stream. A cette occasion, en bonus, en bas de cet article, retrouvez ma critique de « Les yeux de sa mère » de Thierry Klifa et le récit de ma rencontre avec l’équipe du film (dans lequel jouait déjà Catherine Deneuve).

-Les comédies mises à l’honneur :

 pour illustrer ce thème, les organisateurs du Festival ont ainsi choisi une affiche réalisée par l’artiste Sébastien Dupouey (qui avait déjà réalisé l’affiche de l’édition précédente). Cette affiche fait référence à la comédie « Les Vacances de M. Hulot », de Jacques Tati, dont le tournage a eu lieu en 1951 et 1952 près de La Baule (à Saint-Marc-sur-Mer).

   

-Le Coup de projecteur sur Jacques Tati

dont on fête les 110 ans de sa naissance et dont le personnage culte M.Hulot figure donc sur la magnifique affiche du Festival et Buster Keaton, dont les projections de films seront accompagnées en musique. Vous pourrez ainsi voir « Sherlock Jr » le mardi 7 novembre à 20h (suivi du Film d’Ouverture « La Mélodie ») au cinéma le Gulf Stream, accompagné en musique par Laurent Pontoizeau. Vous pourrez également voir « Mon oncle  » de Jacques Tati en copie restaurée le Mercredi 8 novembre à 12h au cinéma le Gulf Stream.

-L’hommage à LOUIS DE FUNES à la Chapelle Saint Anne à la Baule

avec une exposition d’objets inédits et encore jamais exposés ayant appartenu à l’acteur.

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-L’hommage à REMY JULIENNE :

Avec plus de 1400 films à son actif (!) et une carrière internationale qui en ferait réver plus d’un, il est considéré comme « le plus grand cascadeur du cinéma français » et l’un des plus grands cascadeurs au monde. Rémy Julienne recevra un Ibis d’Or d’Honneur, récompensant l’ensemble de sa carrière, lors de la Cérémonie d’Ouverture du Festival, le Mercredi 8 novembre, au Palais des congrès de La Baule Atlantia. Il rencontrera aussi le public le Mercredi 9 novembre à 17h au Cinéma Le Gulf Stream pour une Master Class.

-L’ hommage rendu au réalisateur  JEAN PIERRE MELVILLE,

 réalisateur des chefs-d’œuvre que sont notamment L’Armée des Ombres, Le Cercle Rouge, le Samouraï. A l’occasion de cet hommage seront également projetés ses chefs-d’œuvre « L’armée des ombres » et « Le cercle rouge » (un film dont je vous parle d’ailleurs dans mon roman « L’amor dans l’âme« ), des séances que je vous recommande vivement. Pour nous parler de son rapport passionnel et paradoxal à la musique, le Festival de La Baule accueillera deux grands ambassadeurs melvilliens : Rémy Grumbach, réalisateur de télévision et neveu de Melville ; Eric Demarsan, le seul, l’unique compositeur à avoir composé deux bandes originales complètes pour le cinéaste, “L’Armée des ombres et “Le Cercle rouge” (Master Class, Vendredi 10 novembre à 18h au Gulf Stream). Cliquez ici pour lire mon article sur le cinéma de Melville.

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Ma CRITIQUE du CERCLE ROUGE de Melville  à voir le Vendredi 10 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream.

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 Bien plus qu’un film policier, ce film est sans nul doute un de ceux qui ont fait naitre ma passion pour le cinéma…
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Synopsis : Le commissaire Matteï (André Bourvil) de la brigade criminelle est chargé de convoyer Vogel (Gian Maria Volonte), un détenu. Ce dernier parvient à s’enfuir et demeure introuvable malgré l’importance des moyens déployés. A même moment, à Marseille, Corey (Alain Delon), à la veille de sa libération de prison, reçoit la visite d’un gardien  dans sa cellule venu lui proposer une « affaire ». Alors que Corey gagne Paris, par hasard, Vogel se cache dans le coffre de la voiture. Corey et Vogel montent alors ensemble l’affaire proposée par le gardien : le cambriolage d’une bijouterie place Vendôme. Ils s’adjoignent ensuite les services d’un tireur d’élite : Janson, un ancien policier, rongé par l’alcool.

Dès la phrase d’exergue, le film est placé sous le sceau de la noirceur et la fatalité :  » Çakyamuni le Solitaire, dit Siderta Gautama le Sage, dit le Bouddha, se saisit d’un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit :  » Quand des hommes, même sils l’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna) ».

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C’est cette fatalité qui fera se rencontrer Corey et Vogel puis Jansen et qui les conduira tous les trois à la mort « réunis dans le cercle rouge ». Ce cercle rouge réunit aussi policier et gangsters, Mattei ressemblant à bien des égards davantage à ces derniers qu’à l’inspecteur général pour qui les hommes sont « tous coupables ». Dès le début, le film joue sur la confusion : le feu rouge grillé par la police, les deux hommes (Vogel et Matteï) qui rentrent en silence dans la cabine de train, habités par la même solitude, et dont on ne découvre que plus tard que l’un est policier et l’autre un prévenu. Il n’y a plus de gangsters et de policiers. Juste des hommes. Coupables. Matteï comme ceux qu’ils traquent sont des hommes seuls. A deux reprises il nous est montré avec ses chats qu’il materne tandis que Jansen a pour seule compagnie «  les habitants du placard », des animaux hostiles que l’alcool lui fait imaginer.

Tous sont prisonniers. Prisonniers d’une vie de solitude. Prisonniers d’intérieurs qui les étouffent. Jansen qui vit dans un appartement carcéral avec son papier peint rayé et ses valises en guise de placards. Matteï dont l’appartement ne nous est jamais montré avec une ouverture sur l’extérieur. Ou Corey qui, de la prison, passe à son appartement devenu un lieu hostile et étranger. Prisonniers ou gangsters, ils subissent le même enfermement. Ils sont avant tout prisonniers du cercle du destin qui les réunira dans sa logique implacable. Des hommes seuls et uniquement des hommes, les femmes étant celles qui les ont abandonnés et qui ne sont plus que des photos d’une époque révolue (que ce soit Corey qui jette les photos que le greffe lui rend ou Matteï dont on aperçoit les photos de celle dont on imagine qu’elle fut sa femme, chez lui, dans un cadre).

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Avec une économie de mots (la longue -25 minutes- haletante et impressionnante scène du cambriolage se déroule ainsi sans qu’un mot soit échangé), grâce à une mise en scène brillante, Melville signe un polar d’une noirceur, d’une intensité, d’une sobriété rarement égalées.

 Le casting, impeccable, donne au film une dimension supplémentaire : Delon en gangster désabusé et hiératique (dont c’est le seul film avec Melville dont le titre ne le désigne pas directement, après « Le Samouraï » et avant « Un flic »), Montand en ex-flic rongé par l’alcool, et  Bourvil, mort peu de temps après le tournage, avant la sortie du film (même s’il tourna ensuite « Le mur de l’Atlantique »), est ici bouleversant dans ce contre-emploi, selon moi son meilleur deuxième rôle dramatique avec « Le Miroir à deux faces ».  Ce sont pourtant d’autres acteurs qui étaient initialement prévus : Lino Ventura pour « Le commissaire Matteï », Paul Meurisse pour Jansen et Jean-Paul Belmondo pour Vogel.

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La critique salua unanimement ce film qui fut aussi le plus grand succès de Melville dont il faut par ailleurs souligner qu’il est l’auteur du scénario original et de cette idée qu’il portait en lui depuis 20 ans, ce qui lui fit dire : « Ce film est de loin le plus difficile de ceux qu’ j’ai tournés, parce que j’en ai écrit toutes les péripéties et que je ne me suis pas fait de cadeau en l’écrivant. »

En tout cas, il nous a fait un cadeau, celui de réunir pour la première et dernières fois de grands acteurs dans un « Cercle rouge » aux accents hawksiens, aussi sombre, fatal qu’inoubliable.

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-Le cinéma positif à l’honneur :

  Jacques Attali, Président de la fondation Positive Planet, sera présent pour parler de ce cinéma lanceur d’alerte le samedi 11 novembre à 17H. Depuis 2 ans la fondation Positive Planet, présidée par Jacques Attali, organise durant le Festival de Cannes, « La Semaine du Cinéma Positif ». Ce nouveau rendez-vous du cinéma en France, auquel s’associe le Festival de La Baule, a pour objectif de mettre en valeur le travail de réalisateurs engagés, lanceurs d’alertes, qui s’évertuent à éveiller les consciences et inspirent ainsi les générations futures.

Cette année, le Festival du Film de La Baule a décidé de mettre l’accent sur ce genre de « Cinéma Positif » via la séléction de plusieurs films en avant-première comme « La Mélodie » de Rachid Hami, « Le Brio » de Yvan Attal, « M » de Sara Forestier, « Fractures » de Harry Roselmack, « Beach Rats » de Eliza Hittman, « Gook » de Justin Chon, « Favela Vargas » de Catherine Gund et d’Aresha Kyi ou encore « The Full Monthy » de Peter Cattaneo et « La Dernière leçon » de Pascale Pouzadoux.

Voici le programme des MASTER CLASS :

Le Festival, ce sont aussi des ateliers, des rencontres, des séances de dédicaces, des Master class dirigées par STÉPHANE LEROUGE, grand spécialiste de la musique de film, et bien sûr des projections en avant première en présence des équipes de films et acteurs.

CHRISTIAN CARION et LAURENT PEREZ DEL MAR racontent la musique de “Mon garçon”
Mardi 7 novembre à 18h30 au Gulf Stream

ERIC DEMARSAN et REMY GRUMBACH : Melville et la musique
Vendredi 10 novembre à 18h au Gulf Stream

VLADIMIR COSMA : 50 ans de musique pour l’image
Dimanche 12 novembre à 16h30 au Gulf Stream

FILMS EN COMPETITION ET JURY

Comme chaque année, un jury de professionnels aura pour passionnante charge de décerner les différents Ibis (du meilleur film, de la meilleure musique de film, du meilleur scénario, du meilleur acteur, de la meilleure actrice, du meilleur court-métrage AG2R La Mondiale, du prix du public Groupe Barrière). Le jury 2017 sera présidé par la réalisatrice et scénariste Diane Kurys (réalisatrice notamment de La Baule Les Pins) qui sera entourée : du compositeur Laurent Perez del mar  (Ibis d’or de la meilleure musique 2016 pour « La tortue rouge« ), de la productrice journaliste et présentatrice Daniela Lumbroso, de l’actrice, compositrice, interprète Elodie Frégé),  de l’acteur, humoriste, chanteur Elie Seimon.

Vous pourrez ainsi découvrir 7 films en compétition très attendus parmi lesquels « Gook » (dont je vous ai déjà parlé dans mon compte rendu du 43ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, retrouvez à nouveau mes commentaires ci-dessous), le nouveau film de Thierry Klifa, le premier film en tant que réalisatrice de Sara Forestier, le film « Fractures » réalisé par Harry Roselmack.

LA MÉLODIE


Réalisé par Rachid Hami (France)

Film d’Ouverture – Avant-Première (film en compétition) le Mardi 7 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Bruno Coulais et du producteur Nicolas Mauvernay


Date de sortie : 8 novembre 2017

Drame Comédie

Durée : 1h42

Musique : Bruno Coulais

Scénario : Rachid Hami – Guy Laurent – Valérie Zenatti

Image : Jérome Alméras

Montage : Joëlle Hache

Production : Nicolas Mauvernay – Mizars Films – France 2 Cinéma – UGC

Distribution : UGC Distribution

Interprétation : Kad Merad – Samir Guesmi


A bientôt cinquante ans, Simon est un violoniste émérite et désabusé. Faute de mieux, il échoue dans un collège parisien pour enseigner le violon aux élèves de la classe de 6ème de Farid.

GOOK


Réalisé par Justin Chon (USA)


Avant-Première (film en compétition) le Mercredi 8 novembre à 17H au cinéma le Gulf Stream


Date de sortie : 2018

Drame

Durée : 1h35
noir et blanc
anglais et coréen
sous titré français

Musique : Roger Suen

Scénario : Justin Chon

Image : Ante Cheng

Montage : Reynolds Barney – Rooth Tang

Production : James J. Yi – Alex Chi

Distribution : Kinology

Interprétation : Justin Chon – Simone Baker – Sang Chon


Eli et Daniel, deux frères d’origine coréenne, gèrent un petit magasin de chaussures pour femmes situé dans un quartier majoritairement afro-américain de Los Angeles. Ils se lient d’une amitié profonde et improbable avec Kamilla, une jeune fille âgée de seulement onze ans. Un jour, les tensions raciales entre communautés atteignent leur paroxysme et des rixes – les tristement célèbres émeutes de 1992 – éclatent dans la ville. En cherchant à protéger le magasin, ce sont les notions mêmes de famille, de rêves et d’avenir que le trio va devoir être amené à reconsidérer.

Mon avis :

Avec une précision quasi documentaire, « Gook » nous immerge dans le quartier de Paramount à L.A en avril 1992, le jour où de violentes émeutes éclatent suite à la décision de justice de déclarer les policiers non-coupables d’une agression sur un jeune noir, Rodney King. Ce sont deux frères d’origine coréenne, Eli et Daniel, sur lequel le réalisateur braque sa caméra ainsi qu’une jeune fille noire de onze ans, Kamilla, qui préfère les aider à la boutique plutôt que d’aller à l’école. « Gook » est un film de contrastes. Pas seulement entre le noir et le blanc pour lequel le cinéaste a opté. Contraste entre la candeur, la naïveté des scènes entre Kamilla et les deux frères qui se chamaillent tels des enfants. Et la violence qui les environne. Contrastes entre la gaieté de leurs danses et les agressions verbales. Contrastes entre les rêves (Daniel rêve se rêve en chanteur de RnB) et la réalité (il finira par jeter sa démo car en toile de fond figurent des aboiements de chien). C’est  un deuil du passé qui a divisé ces deux communautés. Un autre les réunira. Entre les deux une tranche de vie et des personnages bouleversants brillamment interprétés.

BEACH RATS


Réalisé par Eliza Hittman (USA)



Avant-Première (film en compétition) le Jeudi 9 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream


Date de sortie : 2018

Drame

Durée : 1h35

Musique : Nicholas Leone

Scénario : Eliza Hittman

Image : Hélène Louvart

Montage : Scott Cummings – Joe Murphy

Production : Animal Kingdom – Brad Becker-parton – Cinereach

Distribution : Optimale Distribution


Interprétation : Harris Dickinson – Nicole Flyus – Frank Hakaj – Kate Hodge


Adolescent paumé vivant à l’extérieur de Brooklyn, Frankie passe un été épouvantable entre un père mourant et une mère qui insiste pour qu’il se trouve au plus vite une petite amie. Il tente d’échapper au pathétique de son quotidien en traînant à la plage avec son groupe d’amis. Par conformisme, il accepte d’entamer une relation avec une jeune fille de son âge, mais il continue secrètement à draguer des hommes plus âgés sur Internet. Frankie va alors devoir lutter pour concilier ses désirs antagonistes les plus intimes.

BRAVO VIRTUOSE


Réalisé par Levon Minasian (Arménie, Belgique, France)



Avant-Première (film en compétition) le Vendredi 10 novembre à 14h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Levon Minasian


Date de sortie : 3 janvier 2018

Comédie

Durée : 1h32
arménien, russe
sous titré français

Musique : Tigran Hamasyan – Michel Petrossian

Scénario : Lévon Minasian – Stéphanie Kalfon

Image : Mko Malkhasyan

Montage : Nicolas Desmaison

Production : Robert Guédiguian – Agat Films & Cie – HK Productions – Artémis Productions

Distribution : Blue Bird Distribution

Interprétation : Samvel Tadevosian – Maria Akhmetzyanova – Arman Navasardyan

Arménie. Alik, 25 ans, musicien d’exception, membre d’un orchestre de musique classique prépare un grand concert. Tout bascule quand le mécène de l’orchestre est assassiné. Par un concours de circonstances, Alik se retrouve en possession du téléphone d’un tueur à gage nommé “Virtuose”.

FRACTURES


Réalisé par Harry Roselmack (France)



Avant-Première (film en compétition) le Samedi 11 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Harry Roselmack


Date de sortie : 2018

Drame

Durée : 1h25

Musique : Jean-Michel Rotin – Wealstarr – Sulee B Wax – Quamen

Scénario : Harry Roselmack

Image : Thomas Moren

Montage : David Poucet

Production : Harry Roselmack – Gaël Bonnel Sanchez

Interprétation : Alexandra Naoum – Benoit Rabillé – Alix Bénézech – Tony Harrisson

Fariha une escort-girl et Youssouf converti à l’islam radical, sont deux français, à la vision du monde opposée. Ils se rendent à une même Soirée sur un yacht…

TOUT NOUS SÉPARE


Réalisé par Thierry Klifa (France)



Avant-Première (film en compétition) le Samedi 11 novembre à 15h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Catherine Deneuve, Thierry Klifa, et Nicolas Duvauchelle


Date de sortie : 8 novembre 2017

Drame Thriller

Durée : 1h38

Musique : Gustavo Santaolalla

Scénario : Thierry Klifa – Cédric Anger

Image : Julien Hirsh

Montage : Thomas Marchand

Production : François Kraus – Romain Rousseau – Maxime Delauney – Kev Adams – Elisa Soussan

Distribution : Mars Films

Interprétation : Catherine Deneuve – Diane Kruger – Nicolas Duvauchelle – Nekfeu

Une maison bourgeoise au milieu de nulle part. Une cité à Sète. Une mère et sa fille. Deux amis d’enfance. Une disparition. Un chantage. La confrontation de deux mondes…

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Réalisé par Sara Forestier (France)


Avant-Première (film en compétition) le Samedi 11 novembre à 17h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Sara Forestier et Christophe



Date de sortie : 15 novembre 2017

Drame

Durée : 1h40

Musique : Christophe

Scénario : Sara Forestier

Image : Guillaume Schiffman

Montage : Thomas marchand

Production : Denis Freyd – Vincent Mazel – Hugo Sélignac

Distribution : Ad Vitam

Interprétation : Sara Forestier – Redouanne Harjane – Jean-Pierre Léaud – Liv Andren


Lila est bègue et s’est réfugiée dans le silence. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre Mo, un jeune homme charismatique, en manque d’adrénaline et d’amour. Ils tombent fou amoureux, mais Lila va découvrir que Mo a aussi ses secrets…

AVANTS-PREMIERES

Vous pourrez également découvrir de nombreux films en avant-première.

MOI ET LE CHE

Réalisé par Patrice Gautier (France)


(Pré-Ouverture) Avant-Première le Lundi 6 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Patrick Chesnais et Patrice Gautier



Date de sortie : 31 janvier 2018

Comédie

Durée : 1h30

Musique : Weak – Newton – Madeleine Marchant

Scénario : Patrice Gautier

Image : Christophe Legal

Montage : Nathalie Triniac

Production : Arnaud Kerneguez – Kapfilms

Distribution : Kanibal Films Distribution

Interprétation : Patrick Chesnais – Fanny Cottençon – Didier Flamand – Florence Thomassin

GO est un prof de fac en fin de parcours. Mais il a surtout été, à 18 ans, un jeune homme nourri d’égalité et de fraternité, engagé frontalement dans l’action. L’un des derniers compagnons du CHE. C’était quelque part, là-bas, en Bolivie en 1967. Du moins, c’est ce qu’il dit, re-dit et re-re-dit.

MON GARÇON



Réalisé par Christian Carion (France)


Projection le Mardi 7 novembre à 17h au cinéma le Gulf Stream, en présence du réalisateur et du compositeur

Date de sortie : 20 septembre 2017

Thriller

Durée : 1h24

Musique : Laurent Perez Del Mar

Scénario : Christian Carion – Laure Irmann

Image : Eric Dumont

Montage : Loic Lallemend

Production : Christophe Rossignon – Philip Boëffard

Distribution : Diaphana Distribution

Interprétation : Guillaume Canet – Mélanie Laurent – Olivier De Benoist – Antoine Hamel

Passionné par son métier, Julien voyage énormément à l’étranger. Ce manque de présence a fait exploser son couple quelques années auparavant. Lors d’une escale en France, il découvre sur son répondeur un message de son ex femme en larmes : leur petit garçon de sept ans a disparu lors d’un bivouac en montagne avec sa classe. Julien se précipite à sa recherche et rien ne pourra l’arrêter.

CHAVELA VARGAS




Réalisé par Catherine Gund & Daresha Kyi (USA)



Avant-Première le Mercredi 8 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream


Date de sortie : 15 novembre 2017

Documentaire, Biopic

Durée : 1h30
espagnol, anglais
sous titré français

Musique : Chavela Vargas

Scénario : Catherine Gund – Daresha Kyi

Image : Catherine Gund – Natalia Cuevas – Paula Gutierrez

Montage : Carla Guttierez

Production : Catherine Gund – Daresha Kyi

Distribution : Bodega Films

Interprétation : Chavela Vargas – Pedro Almodovar – Laura Garcia-Lorca

De Frida Kahlo à Pedro Almodovar, artiste inspirante et inspirée, ce récit composé d’images rares révèle une femme à la vie iconoclaste et d’une modernité saisissante. Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, Chavela Vargas, restera à jamais empreinte de récits et de légendes. Chavela s’est elle vraiment glissée tard dans la nuit dans les chambres des maris pour leur voler leur femme ?

MARIA BY CALLAS




Réalisé par Tom Volf (France)



Avant-Première le jeudi 9 novembre à 18h au cinéma le Gulf Stream (à l’occasion des 40 ans de la disparition de Maria Callas)


Date de sortie : 13 décembre 2017

Documentaire

Durée : 1h30

Musique : Maria Callas

Scénario : Tom Volf

Image : Archives

Production : Emmanuel Chain – Gaël Leiblang – Emanuelle Lepers – Petit Dragon – Elephant Doc – Volf Production

Distribution : MK2

Interprétation : Maria Callas


Tout le monde connaît Maria Callas, la Voix du Siècle, la Diva des couvertures de magazines, le personnage public, bien différent pourtant de la femme fragile et de l’artiste acharnée de travail dont témoignent ceux qui l’ont connue dans l’intimité. Durant toute sa vie, elle s’est toujours sentie incomprise et aspirait à être entendue par ses propres mots. Elle disait d’elle-même qu’elle était une personnalité double, parfois même antagoniste : Maria et Callas. Ces deux facettes, Tom Volf, les a réunies et permet de découvrir aujourd’hui la dernière des divas racontée pour la première fois à la première personne à travers des documents inédits, gardés secrets pendant plus de 40 ans par ses proches aux quatre coins du monde.

JALOUSE



Réalisé par Stéphane et David Foenkinos (France)


Première le Jeudi 9 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Stéphane & David Foenkinos et Bruno Todeschini

Date de sortie : 8 novembre 2017

Comédie dramatique

Durée : 1h46

Musique : Paul-Marie Barbier – Julien Grunberg

Scénario : David Foenkinos – Stéphane Foenkinos

Image : Guillaume Deffontaines

Montage : Virginie Bruant

Production : Nicolas Altmayer – Eric Altmayer

Distribution : StudioCanal

Interprétation : Karin Viard – Anne Dorval – Thibault de Montalembert – Anais Demoustier – Bruno Todeschini

Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d’action s’étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage… Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme.

LES ÉTOILES RESTANTES




Réalisé par Thierry Klifa (France)



Avant-Première le Vendredi 10 novembre à 12h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Loïc Paillard et du producteur Xavier Pleche


Date de sortie : 2018

Comédie

Durée : 1h20

Musique : Laurent Parisi

Scénario : Loïc Paillard

Image : Loïc Paillard

Montage : Maéva Dayras

Production : Loïc Paillard – Xavier Pleche

Interprétation : Benoît Chauvin – Camille Claris – Jean Fornerod – Sylvain Mossot


Alexandre, trentenaire un peu paumé, décide de se lancer dans la vie active. Loris, son colocataire misanthrope, travaille sur une « méthode universelle pour réussir sa vie » et Patrick, son père, décide d’arrêter sa chimiothérapie. Jusqu’ici tout va bien mais c’est sans compter l’arrivée de Manon…

MON PRINCE EST PARTI



Réalisé par Thierry Guedj (France)


Avant-Première (version longue inédite) le Vendredi 10 novembre à 16h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Thierry Guedj

Date de sortie : 2017

Documentaire

Durée : 1h15

Musique : Prince – Médéric Collignon – Benoît Carré

Scénario : Thierry Guedj

Image : Thierry Guedj

Montage : Thierry Guedj

Production : Olivier Gal – Jean-Pierre Brun

Distribution : France Télévisions

Interprétation : Matthieu Chedid – Antoine de Caunes – Sinclair – Jean-Paul Gaultier

La disparition de Prince, le 21 avril 2016, a laissé son public français en état de choc. Entrelacé d’hommages musicaux exclusifs et de documents inédits, ce portrait en creux du Kid de Minneapolis donne la parole à ceux qui ont été profondément marqués par son œuvre : des artistes reconnus, des musiciens parmi les plus passionnants de la scène française, des journalistes ou producteurs qui l’ont approché, mais aussi des inconnus, des fans sur qui il exerçait une fascination sans limite, chacun nous raconte « son » Prince.

TOUT LÀ HAUT



Réalisé par Serge Hazanavicius (France)


Avant-Première, Vendredi 10 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Serge Hazanavicius et Laurent Perez Del Mar

Date de sortie : 20 décembre 2017

Comédie – Aventure

Durée : 1h45

Musique : Laurent Perez del Mar

Scénario : Stephane « Fanfan » Dan – Serge Hazanavicius

Image : Rémy Chevrin

Production : Kev Adams – Julie Gayet – Nadia Turincev – Elisa Soussan

Distribution : UGC Distribution

Interprétation : Kev Adams – Vincent Elbaz – Bérénice Bejo – Serge Hazanavicius

Scott, jeune surdoué du snowboard, n’a qu’un rêve : être le premier. Il veut réaliser ce que personne n’a réussi : aller tout en haut de l’Everest et tenter la descente de la plus pure, de la plus raide, de la plus dangereuse des pentes. En arrivant à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, son destin va croiser la route de Pierrick, ancien champion devenu guide de montagne. Une rencontre qui pourrait bien le conduire jusqu’au sommet.

ZOMBILLENIUM




Réalisé par Arthur de Pins et Alexis Ducord (France)



Projection le Dimanche 12 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream.


Date de sortie : 18 octobre 2017

Animation

Durée : 1h18

Musique : Eric Neveux

Scénario : Arthur de Pins – Alexis Ducord

Montage : Benjamin Massoubre

Production : Henri Magalon

Distribution : Gebeka

Interprétation : Emmanuel Curtil – Alain Choquet – Kelly Marot


Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement ce sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes…

BRILLANTISSIME




Réalisé par Michèle Laroque (France)



Avant-Première le Dimanche 12 novembre à 14h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Pascal Elbé et Marthe Villalonga


Date de sortie : 17 Janvier 2018

Comédie

Durée : 1h35

Musique : Alex Baupain

Scénario : Michèle Laroque

Image : Kika Ungaro

Montage : Jeanne Kef

Production : Romain Rousseau – Maxime Delauney – Benjamin Morgaine – Lionel Dutemple – Nolita Cinéma – Princesse Beli

Distribution : StudioCanal

Interprétation : Michèle Laroque – Kad Merad – Françoise Fabian – Gérard Darmon – Pascal Elbé


Angela pense avoir une vie idéale. Elle vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle.

LE BRIO




Réalisé par Yvan Attal (France)



Avant-Première le Dimanche 12 novembre à 18h au cinéma le Gulf Stream


Date de sortie : 22 novembre 2017

Drame Thriller

Durée : 1h35

Musique : Michaël Brook

Scénario : Yaël Langmann – Victor Saint Macary – Yvan Attal

Image : Rémy Chevrin

Montage : Célia Lafite-Dupont

Production : Dimitri Rassam – Benjamin Elalouf

Distribution : Pathé Distribution

Interprétation : Daniel Auteuil – Camélia Jordana – Jean-Baptiste Lafarge – Nicolas Vaude


Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence.

RILEY’S PEAK




Réalisé par Patrick Alessandrin (France)



Film de Clôture – Avant-Première le Dimanche 12 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Patrick Alessandrin


Date de sortie : 2018

Drame, aventure

Durée : 1h25

Musique : Laurent Eyquem

Scénario : Mark Hefti

Image : R. Michaël Givens

Montage : Robert A. Ferretti

Production : Steven Paul

Interprétation : John Voight – Aidan Cullen – Jamie Kennedy – Vail Bloom


Contre la volonté de ses parents (en plein divorce), Shaun vole les cendres de Gus, son grand-père et s’enfuit dans le désert avec son chien. Il est déterminé à accomplir les dernières volontés de Gus et à répandre ses cendres au sommet d’une montagne reculée.

 

LES CLASSIQUES A VOIR OU REVOIR PENDANT LE FESTIVAL

LE GRAND BLOND AVEC UNE CHAUSSURE NOIRE


Réalisé par Yves Robert (France)


Projection le Mardi 7 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 5 décembre 1972

Comédie

Durée : 1h30

Musique : Vladimir Cosma

Scénario : Francis Veber

Image : René Mathelin

Montage : Ghislaine Desjonquères

Production : Alain Poiré – Yves Robert – Gaumont – Les Productions de Guéville – Madeleine Films

Distribution : Gaumont

Interprétation : Pierre Richard – Jean Rochefort – Bernard Blié – Mireil Darc


François Perrin, arrive à Orly avec aux pieds une chaussure jaune et l’autre noire. Une aubaine pour Perrache, adjoint du colonel Toulouse, chef d’un service secret, que ce jeune violoniste fantasque. Il le choisit, pour jouer à ses dépens, le rôle d’un redoutable espion international. Toulouse, las de défendre sa place contre son très ambitieux adjoint Milan, a décidé de s’en débarrasser une fois pour toute, en le lançant sur une fausse piste.

DIVA

Réalisé par Jean-Jacques Beineix (France)

Projection le Mardi 7 novembre à 12h au cinéma le Gulf Stream


Date de sortie : 11 mars 1981

Drame Policier

Durée : 1h57

Musique : Vladimir Cosma

Scénario : Jean-Jacques Beineix – Jean Van Hamme

Image : Philippe Rousselot

Montage : Marie-Josèphe Yoyotte – Monique Prim

Production : Irène Silberman – Films A2 – Greenwich Film Productions

Interprétation : Wilhelmenia Wiggins Fernandez – Frédéric Andrei – Richard Bohringer

Un jeune postier amoureux du bel canto réalise un enregistrement pirate d’un concert donné par une diva. Sa passion et un hasard malencontreux vont provoquer une chasse à l’homme dont il est la proie.

L’ARMÉE DES OMBRES


Réalisé par Jean-Pierre Melville (France)


Projection le Mardi 7 novembre à 14h au cinéma le Gulf Stream.



Date de sortie : 12 Septembre 1969

Drame, guerre

Durée : 2h20

Musique : Eric Demarsan

Scénario : Jean-Pierre Melville

Image : Pierre Lhomme – Walter Wottitz

Montage : Françoise Bonnot – Jean Nény

Production : Jacques Dorfmann – Les Films Corona – Fono Roma – Valoria Films

Distribution : Les Acacias

Interprétation : Lino Ventura – Simone Signoret – Paul Crauchet – Jean-Pierre Cassel


France 1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées est également l’un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo…

SHERLOCK JR.

Réalisé par Buster Keaton (USA)

Projection le Mardi 7 novembre à 20h (suivi du Film d’Ouverture « La Mélodie ») au cinéma le Gulf Stream, accompagné en musique par Laurent Pontoizeau


Date de sortie : 21 avril 1924

Comédie

Durée : 0h59
Noir & blanc / Muet

Musique : Accompagnement en musique par Laurent Pontoizeau

Scénario : Clyde Bruckman – Jean C. Havez – Joseph A. Mitchell

Image : Byron Houck – Elgin Lessley

Montage : Buster Keaton

Production : Buster Keaton – Joseph M. Schenk

Distribution : Metro Pictures Corporation

Interprétation : Buster Keaton – Joe Keaton – Kathryn McGaire

Un projectionniste s’endort et retrouve en rêve son amie, son rival et vit de nombreuses aventures.

MON ONCLE


Réalisé par Jacques Tati (France)


Projection (copie restaurée) le Mercredi 8 novembre à 12h au cinéma le Gulf Stream, à l’occasion du 110ème anniversaire de la naissance de Jacques Tati.



Date de sortie : 10 mai 1958

Comédie

Durée : 1h56

Musique : Alain Romans – Norbert Glanzberg – Franck Barcellini

Scénario : Jacques Tati – Jacques Lagrange – Jean L’Hôte

Image : Jean Bourgoin

Montage : Suzanne Baron

Production : Jacques tati – Fred Orain

Distribution : Carlotta Films

Interprétation : Jacques Tati – Jean Pierre Zola – Adrienne Servantie – Alain Bécourt


Monsieur Arpel, riche industriel et fier de sa maison futuriste bardée de gadgets technologiques à l’utilité improbable, veut éviter que son beau-frère, M. Hulot, personnage rêveur et bohème, n’influence son fils. Il va essayer de lui confier un emploi dans son usine afin de l’éloigner.

GOOD MORNING ENGLAND


Réalisé par Richard Curtis (UK)


Projection le Mercredi 8 novembre à 14h30 au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 6 mai 2009

Comédie

Durée : 2h15

Musique : The Who – Jimi Hendrix – David Bowie

Scénario : Richard Curtis

Image : Dany Cohen

Montage : Ian Voigt – Andrew Jadavji

Production : Working Title Films – MedienProduktion – Prometheus – Filmgesellschaft – Portobello Studios – Tightrope Pictures

Distribution : Universal International Pictures – Studio Canal

Interprétation : Tom Sturridge – Philip Seymour Hoffman – Rhys Ifans – Emma Thompson – Kennet Branagh


En 1966, le rock explose dans le monde, et notamment au Royaume-Uni. Pourtant, la BBC diffuse moins de 45 minutes quotidiennes de ce nouveau son. Radio Rock, une radio pirate, diffuse ses programmes depuis un bateau naviguant dans les eaux internationales de la mer du Nord, au large de la côte anglaise. Le gouvernement britannique est bien décidé à réduire ces voix dissidentes au silence, mais ces incroyables disc jockeys ne comptent pas se laisser faire…

THE FULL MONTHY / Le Grand Jeu


Réalisé par Peter Cattaneo (UK)


Projection le Mercredi 8 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 22 Octobre 1997

Comédie

Durée : 1h32

Musique : Anne Dudley

Scénario : Simon Beaufoy

Image : John De Borman

<strongMontage : David Freeman

Production : Uberto Pasolini – Redwaves Films – 20th Century Fox – Channel Four Films

Distribution : 20th Century Fox

Interprétation : Robert Carlyle – Mark Addy – Tom Wilkinson – William Snape


Aujourd’hui, Sheffield, qui fut l’orgueil du Yorkshire et le joyau de l’Angleterre, est une ville sinistrée. Le chômage y règne en maître et les hommes désoeuvrés errent dans les rues en quête d’illusoires petits boulots. La venue de la troupe des Chippendales, qui, lors de leur spectacle, provoqua un véritable délire chez les spectatrices, va donner des idées à Gaz et ses copains. Si les femmes de Sheffield craquent pour des éphèbes anabolisés, que penseront-elles de vrais hommes, prêts à aller jusqu’au bout en s’exhibant entièrement nus ?

LES AVENTURES DE RABBI JACOB


Réalisé par Gérard Oury (France)


Projection le Jeudi 9 novembre à 12h au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 18 octobre 1973

Comédie

Durée : 1h35

Musique : Vladimir Cosma

Scénario : Gérard Oury – Danièle Thompson – Josy Eisenberg

Image : Henri Decaë

Montage : Abert Jurgenson

Production : Bertrand Javal – Gérard Beytout – Films Pomereu – Horse Films

Distribution : Impéria Films

Interprétation : Louis de Funès – Claude Giraud – Suzy Delair


A la suite d’un quiproquo, un homme d’affaires irascible et raciste, se retrouve confronté malgré lui à un règlement de compte entre terroristes d’un pays arabe. Afin de semer ses poursuivants, il se déguise en rabbin, après avoir croisé à Orly des religieux juifs en provenance de New-York.

MONSIEUR DE FUNES


Réalisé par Gregory Monro (France)


Projection le Jeudi 9 novembre à 14h au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 23 décembre 2013

Documentaire

Durée : 1h23

Musique : Louis Mazetier

Scénario : Gregory Monro

Image : Thomas Letellier

Montage : Bénédicte Teiger

Production : Sabrina Azoulay – Jean-François Boyer

Distribution : Tetra Média – Tangaro

Interprétation : Louis De Funès – Jamel Debbouze – Alexandre Astier – Guillaume Gallienne


Trente ans après sa disparition, Louis de Funès reste l’un des acteurs préférés des Français et ses films, inlassablement diffusés, n’ont pas pris une ride. Quel est le secret de cet immense succès dans l’Hexagone et les pays étrangers ? Comment l’engouement se perpétue-t-il à travers les générations ? Alliant rigueur, humour et émotion, cette enquête interroge la célébrité de cet homme unique à la filmographie si riche.

RÉMY JULIENNE, 50 ANS DE CASCADES


Réalisé par Vincent Perrot (France)


Projection le Jeudi 9 novembre à 16h au cinéma le Gulf Stream, en présence Rémy Julienne et Vincent Perrot



Date de sortie : 2013

Documentaire

Durée : 0h53

Musique : Patrick Martini

Scénario : Vincent Perrot – Valérie Bettancourt

Image & son : Adrian Martini

Production : Vincent Perrot – Charlotte Guenin – A Prime Group – La Prod

Interprétation : Rémy Julienne – Jean-Paul Belmondo – Alain Delon – Jean-Louis Trintignant – Claude Lelouch


Depuis cinquante ans, sur la planète cinéma, son nom est associé à l’action et aux séquences spectaculaires. Après une carrière exemplaire et quelques épreuves dramatiques, Rémy Julienne demeure inoxydable, enthousiaste et débordant de projets. Il a passé la majeure partie de sa vie à prendre tous les risques et à narguer le danger et la mort, à repousser les limites du raisonnable. Mais doit-on en déduire que Rémy n’a peur de rien ? Pas sûr… Vincent Perrot a exhumé des archives de tournage inédites et recueilli de nombreux témoignages ; Celui de Rémy Julienne, qui revient sur son extraordinaire carrière, bien sûr, mais aussi ceux de John Woo, Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Jean-Paul Belmondo, Claude Lelouch…

DIKKENEK


Réalisé par Olivier Van Hoofstadt (Belgique, France)


Projection le Jeudi 9 novembre à 22h au cinéma le Gulf Stream (Spécial 10ème anniversaire du film), en présence de Olivier Van Hoofstadt



Date de sortie : 21 juin 2006

Comédie

Durée : 1h22

Musique : Damien Roques

Scénario : Olivier Van Hoofstadt – Olivier Legrain

Image : Jean François – Hensgens

Montage : Vincent Tabaillon – Yves Beloniak

Production : Emmanuel Prevost – Marc Libert – Olivier Van Hoofstadt – EuropaCorp – Cinema Seven

Distribution : EuropaCorp – Distribution

Interprétation : Jean-Luc Couchard – Dominique Pinon – Jérémie Renier – Marion Cotillard – Mélanie Laurent – Catherine Jacob – Florence Foresti – François Damiens


JC est LE dikkenek belge, un donneur de leçon à cinq balles, un moralisateur, un tombeur de minettes, bref une grande gueule intégrale, coiffé comme un peigne. Stef est tout le contraire. Il cherche le Grand Amour, mais vu qu’il ne bouge pas de son lit, il va avoir du mal à trouver. JC lui explique donc la méthode : faire un sans-faute du point A jusqu’au point G…

LE CERCLE ROUGE


Réalisé par Jean-Pierre Melville (France)


Projection le Vendredi 10 novembre à 10h au cinéma le Gulf Stream



Date de sortie : 1 octobre 1970

Policier

Durée : 2h30

Musique : Eric Demarsan

Scénario : Jean-Pierre Melville

Image : Henri Decaë

Montage : Marie Sophie Dubus – Jean-Pierre Melville

Production : Jacques Dorfmann – Robert Dorfmann – Les Films Corona – Selenia Cinematografica

Distribution : Les Films Corona

Interprétation : Alain Delon – Bourvil – Gian Maria Volonte – Paul Crauchet – Yves Montand


Un truand marseillais, un détenu en cavale et un ancien policier mettent au point le hold-up du siècle. Le commissaire Mattei, de la brigade criminelle, leur tend une souricière.

LA DERNIÈRE LEÇON


Réalisé par Pascale Pouzadoux (France)


Projection le Vendredi 10 novembre à 22h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Pascale Pouzadoux, Marthe Villalonga, Antoine Dulery



Date de sortie : 4 novembre 2015

Drame

Durée : 1h45

Musique : Eric Neveux

Scénario : Pascale Pouzadoux – Laurent de Bertillat – D’après l’œuvre de Noelle Chatelet

Image : Nicolas Brunet

Montage : Sylvie Gadmer

Production : Olivier Delbosc – Marc Missonnier – France 2 Cinema – Wild Bunch

Distribution : Wild Bunch

Interprétation : Marthe Villalonga – Sandrine Bonnaire – Antoine Duléry – Gilles Cohen


Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date et les conditions de sa disparition. En l’annonçant à ses enfants et petits-enfants, elle veut les préparer aussi doucement que possible, à sa future absence.

MAURICE JARRE, UN PARCOURS EN MUSIQUE


Réalisé par Rémy Grumbach (France)


Projection le Samedi 11 novembre à 13h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence de Rémy Grumbach



Date de sortie : 1999

Documentaire, biographie

Durée : 0h56

Musique : Maurice Jarre

Scénario : Rémy Grumbach – Djami Chêne – Sylvie Renoir

Production : Olivier Delbosc – Marc Missonnier – France 2 Cinema – Wild Bunch

Distribution : Telmondis

Interprétation : Maurice Jarre


« Docteur Jivago », « Lawrence d’Arabie », « Le Jour le plus long », « Paris brûle-t-il ? »… Autant de mélodies magiques, fredonnées dans le monde entier autant de chefs-d’œuvre signés Maurice Jarre. Deux cents films, cent cinquante comédies musicales, trois Oscars, une étoile sur Hollywood boulevard ! Aujourd’hui, consécration suprême, après Jean Vilar, David Lean, Luchino Visconti, Alfred Hitchcock, John Frankenheimer, Terence Young, Peter Weir, Sa Sainteté Jean-Paul II a demandé à Maurice Jarre de composer la musique originale de son Jubilé de l’an 2000. Quel est le secret de Maurice Jarre ? Où puise-t-il son inspiration ? Comment fait-il naître les plus belles musiques de films du monde ? En 56 minutes, cent questions, les plus somptueuses broderies musicales et quelques fragments de vie, ce film retrace l’étincelante trajectoire du petit lyonnais qui, armé des sept notes de la gamme, a conquis la planète.

LA BOUM


Réalisé par Claude Pinoteau (France)


Projection le Samedi 11 novembre à 20h au cinéma le Gulf Stream, en présence de Richard Sanderson



Date de sortie : 17 décembre 1980

Romance, Comédie

Durée : 1h50

Musique : Vladimir Cosma

Scénario : Claude Pinoteau – Danièle Thompson

Image : Edmon Séchan

Montage : Marie-Josèphe Yoyotte

Production : Alain Poiré – Gaumont – Société de Productions des Films Dassault

Distribution : Gaumont

Interprétation : Sophie Marceau – Brigitte Fossey – Claude Brasseur – Denise Grey


Vic vit tranquillement entre le lycée, ses parents et Poupette, son arrière-grand-mère. Lorsque sa mère apprend l’existence d’une ancienne maîtresse de son mari, elle décide de « faire un break » mais du haut de ses 13 ans Vic ne pense qu’à sa première boum…

LES VACANCES DE M. HULOT


Réalisé par Jacques Tati (France)


Projection le Dimanche 12 novembre à 12h au Cinéma le Gulf Stream (version restaurée) à l’occasion du 110ème anniversaire de la naissance de Jacques Tati



Date de sortie : 25 février 1953

Comédie

Durée : 1h28

Musique : Alain Romans

Scénario : Jacques Tati – Henri Marquet – Jacques Lagrange

Image : Jacques Mercanton – Jean Mousselle

Montage : Suzanne Baron – Charles Bretoneiche – Jacques Grassi

Production : Fred Orain – Jacques Tati

Distribution : Carlotta films

Interprétation : Jacques Tati – Nathalie Pascaud – Micheline Rolla – Valentine Camax


Les vacances, tout le monde le sait, ne sont pas faites pour s’amuser. Tout le monde le sait, sauf Monsieur Hulot qui, pipe en l’air et silhouette en éventail, prend la vie comme elle vient, bouleversant scandaleusement au volant de sa vieille voiture Salmson pétaradante la quiétude estivale des vacanciers qui s’installent avec leurs habitudes de citadins dans cette petite station balnéaire de la côte atlantique.

COURTS METRAGES

Courts métrages de l’Adami

Organisée chaque année depuis maintenant 24 ans, l’opération Talents Adami permet de découvrir et de mettre en valeur des jeunes comédiens de 18 à 30 ans au travers un programme de courts métrages. Ces films sont projetés dans le cadre du Festival de Cannes et désormais aussi lors du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule.

Cette année c’est la Belgique qui est à l’honneur : 5 réalisateurs belges racontent leur histoire courte. Une série de « petits » films produits par FullDawa Films et Nexus Factory et distribués par Distri7.

Projections de l’ensemble des courts métrages le DIMANCHE 12 novembre à 10h30 au cinéma le Gulf Stream, en présence des réalisateurs et des comédiens


Timing

Réalisé par MARIE GILLAIN / musique originale de MARTIN GAMET France, Belgique / 2017 / fiction / 13 min / Interprétation : Martin Darondeau, Juliet Doucet, Félix Martinez, Elisa Ruschke

Comédien dans la galère, Julien se prépare, fébrile, à passer des essais. Mila, elle aussi comédienne, va aussi passer ces mêmes essais. Sauf qu’aujourd’hui, elle n’a pas de temps à perdre, car son gamin a besoin d’elle à l’autre bout de paris. Quand elle arrive au bureau de production, l’accueille une standardiste qui se fiche bien d’elle et de ses emmerdements…


Qui ne dit mot

de STÉPHANE DE GROODT / musique originale de MICHEL DUPREZ France, Belgique / 2017 / fiction / 15 min / Interprétation : Lucie Boujenah, Claudia Dimier, Grégoire Isvarine, Stanislas Perrin.

Depuis toujours, John est maladivement incapable de s’engager. Mais aujourd’hui, les choses changent. Le monde entier semble s’être ligué contre lui, avec une étrange obsession… lui faire enfin dire « Oui » !


Le Pérou

de MARIE KREMER / musique originale de CHLOE THEVENIN France, Belgique / 2017 / fiction / 15 min / Interprétation : Alba Gaïa Bellugi, Oscar Copp, Laurette Tessier, Benjamin Voisin

Convoqués pour un mystérieux rendez-vous, Poppy, Vincent, Gaspard et Adèle se retrouvent devant un bar défraichi, sur le front de mer, à Ostende. Très vite, les quatre individus découvrent qu’ils ne sont pas ici par hasard : apprenant qu’ils sont demi-frères et soeurs, ils héritent également du bar. Avec une mission : le retaper…


La station

de PATRICK RIDREMONT / musique originale de OLAF HUND Belgique, France / 2017 / fiction / 13 min / Interprétation : Léa Arnezeder, Margot Luciarte, Adrien Rob, Joffrey Verbruggen

Max, Mégane et Louise débarquent dans une mystérieuse station essence. A l’intérieur du bâtiment désert, de nombreuses photocopieuses qui fonctionnent à plein régime. Et un homme, bien décidé à exploiter le pouvoir magique des machines, capables de donner vie aux fantasmes les plus fous.


Chougmuud

de CÉCILE TELERMAN / musique originale de FRED PARKER ALLIOTI France, Belgique / 2017 / fiction / 13 min / Interprétation : Christopher Bayemi, Pauline Cassan, Jules Sagot, Aloïse Sauvage

Lorsque Gilles, Marylin, Lucie et Thomas arrivent à leur soirée de Speed Dating, ils ont tous en tête le personnage idéal qui leur permettra de conclure à coup sûr. C’était sans compter sur l’un des serveurs qui glisse dans les cocktails une drogue violemment désinhibante !

 

EGALEMENT AU  PROGRAMME :

INITIATION À LA MUSIQUE À L’IMAGE POUR LES SCOLAIRES

Dans le cadre de sa politique culturelle, la Ville de La Baule a souhaité que des moments privilégiés soient offerts à 600 jeunes Baulois des écoles, en cohérence avec les enseignements et le Parcours d’Education Artistique et Culturelle (PEAC).

Le Festival du Film de La Baule propose donc, cette année, une rencontre autour de l’univers de Buster Keaton afin de faire découvrir l’un des classiques du cinéma en noir et blanc : « La Maison démontable ».

Pour accompagner, en direct, la diffusion de ce court métrage, quoi de mieux qu’un piano, bien sûr, mais aussi des instruments aux sonorités acoustiques et originales : ukulele, flûtes, percussions…, quelques machines et des bruitages rigolos ! Et pour compléter le tout : une bonne part d’interactivité, puisque les enfants sont invités à participer à la création de la bande-son (rire, pluie…) et ainsi de mieux leur faire appréhender l’importance du rôle que joue la musique dans un film et les coulisses de la fabrication d’une bande son. C’est magique !
C’est ce que l’artiste Laurent Pontoizeau (musicien, compositeur et professeur d’éducation musicale) proposera lors de ce « ciné-concert » unique qui rendra aussi hommage aux accompagnements musicaux des films muets des années 20.

Une première approche de la musique à l’image à la fois pédagogique et ludique, accessible dès 7 ans et la découverte d’un film du patrimoine et d’un genre « le burlesque ».

« La maison démontable » de Buster Keaton (1920)

Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses… Un des meilleurs court-métrages de Keaton et aussi l’un des plus accessibles pour les plus jeunes !

Le Jardin – L’Expérience fait son Cinéma…


Le Jardin pose ses valises à la Maison Pavie à l’occasion du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule. Le Jardin-L’Expérience, haut lieu des nuits parisiennes, a fermé ses portes. C’est donc l’occasion de retrouver l’ambiance qui a fait son succès lors du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule pour un Jardin confidentiel. Les artistes du Jardin prennent place au bord de la mer et donnent le ton pour ambiancer les after parties officielles de cette 4ème édition du festival.


AURELIEN WIIK(Dj set)
le Mercredi 8/11

MACADAM CROCODILE
(concert), le Jeudi 9/11

BOZECK (concert),
le Vendredi 10/11
(soirée privée sur invitation uniquement)

MARIE-AMELIE SEIGNER (Dj set),
le Samedi 11/11



Tous les soirs de 23h à 2h au restaurant Maison Pavie,
20 avenue Pavie 44500 La Baule-Escoublac
Renseignement et réservations : 02.40.88.07.13
(la direction se réserve le droit d’admission)

INFORMATIONS PRATIQUES ET RESEAUX SOCIAUX

Pour en savoir plus, vous pouvez d’ores et déjà vous abonner à la page Facebook du festival, ici, mais aussi le retrouver sur twitter (@FestivalLaBaule), sur Instagram (@festivallabaule) et sur son site internet.

Pour préparer au mieux votre séjour, vous pouvez aussi retrouver mes bonnes adresses à La Baule et Pornichet, ici.

Cet article (à retrouver aussi bientôt sur mon autre blog Inthemoodforfilmfestivals.com) sera complété au fur et à mesure des annonces sur la programmation de cette édition 2017.

PASS FESTIVAL
donnant accès à l’ensemble des rendez-vous du Festival du 7 au 12 novembre 2017 (à l’exception de la Céremonie d’Ouverture avec le concert de « UK on the Rocks » et de Remise des Prix avec le concert dirigé par Vladimir Cosma) disponible à partir du 28 octobre directement auprès du cinéma de La Baule Le Gulf Stream (Tél : 02 51 75 15 41). Tarifs: 45€ adulte, 25€ -25 ans (et demandeur d’emploi), 15€ Pass journée (tarif unique), gratuit -14 ans.

Toutes le projections auront lieu au Cinéma Le Gulf Stream (52, avenue du Général de Gaulle, 44 500 La Baule)

BILLET CINE-CONCERT
Cérémonie d’Ouverture et Concert par le groupe « UK on the Rocks », Mercredi 8 novembre à 20h. Tarif (unique) : 35€

Cérémonie de Remise des Prix et Concert-Hommage dirigé par Vladimir Cosma (« Vladimir Cosma – 50 ans de succès »), Samedi 11 novembre à 20h.Tarif: 65€ Cat.1 et 54€ Cat. 2

(Réservation pour ces deux soirées-concerts auprès du Palais des congrès Atlantia au 02 40 11 51 51 ou http://billetterie.atlantia-labaule.com).

EXPOSITION LOUIS DE FUNES
Entrée libre du 26 octobre au 19 novembre, tous les jours de 14h à 19h (sauf le lundi) à la Chapelle Sainte-Anne (Place du Maréchal Leclerc, 44500 La Baule)

Critique  » Les yeux de sa mère » de Thierry Klifa et récit de ma rencontre avec l’équipe du film

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Parmi mes très nombreuses péripéties au cours de mes pérégrinations festivalières et cinématographiques, depuis déjà une bonne dizaine d’années, celle de ce 14 mars restera parmi les excellents souvenirs puisque, après avoir assisté à la projection du film « Les yeux de sa mère »,   j’ai partagé un déjeuner presse avec l’équipe du film : Catherine Deneuve, Marina Foïs, Marisa Paredes, Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle, Jean-Baptiste Lafarge… mais un peu de patience, avant de vous faire le compte rendu de ce déjeuner et de (presque) tout vous dire sur ces rencontres, place à la critique du film.

 Critique – « Les yeux de sa mère » de Thierry Klifa

 « Les yeux de sa mère » est le troisième film de Thierry Klifa, ancien critique de Studio (du temps où il n’était que Studio Magazine et pas encore Studio Ciné Live),  après « Une vie à t’attendre » et « Le héros de la famille », il sortira en salles le 23 mars. Après s’être intéressé au père dans « Le héros de la famille », Thierry Klifa (avec son coscénariste Christopher Thompson avec qui il a également coécrit le premier film en tant que réalisateur de ce dernier « Bus Palladium » auquel il est d’ailleurs fait un clin d’œil dans ce film) s’est, cette fois-ci, intéressé  à la mère qu’elle soit présente ou absente.

 A Paris, un écrivain en mal d’inspiration, Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle) infiltre la vie d’une journaliste qui présente le journal télévisé, Lena Weber (Catherine Deneuve) et de sa fille danseuse étoile, Maria Canalès (Géraldine Pailhas) pour écrire à leur insu une biographie non autorisée. Pendant ce temps, en Bretagne, un garçon de 20 ans, Bruno (Jean-Baptiste Lafarge), qui habite avec ses parents, ne sait pas encore les conséquences que toute cette histoire va avoir sur son existence.

  Les yeux de sa mère » débute par le décès du père de Maria, dans les larmes et la douleur. Thierry Klifa revendique ainsi d’emblée le genre du film, celui du mélodrame auquel il est une sorte d’hommage. Un cinéma des sentiments exacerbés, des secrets enfouis, des trahisons amères, des amours impossibles. Un cinéma qui, sans doute, irritera ceux qui, il fut un temps, évoquait ce « cinéma de qualité française » avec un certain mépris  mais qui enchantera les autres pour qui comme disait Gabin « pour faire un bon film il faut trois choses: une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire » et ceux pour qui le cinéma doit faire preuve de la flamboyance et de l’exaltation qui font parfois défaut à l’existence.

Depuis son succès, dix ans auparavant intitulé « Palimpseste », à l’image d’un palimpseste qui justement se construit par destruction et reconstruction successive, Mathieu, écorché par la vie, ayant perdu sa mère jeune, va donc d’abord s’acharner à déconstruire, au départ sans se soucier des conséquences, étant un peu « hors de l’existence » à l’image du personnage de Stephan interprété par Daniel Auteuil dans « Un cœur en hiver » que Thierry Klifa a d’ailleurs conseillé à Nicolas Duvauchelle de revoir. Mathieu, c’est Nicolas Duvauchelle un peu inquiétant, un peu ailleurs, qui en voulait déconstruire la vie des autres va, peut-être, se reconstruire.

« Les yeux de sa mère » est un film dense et ambitieux avec beaucoup de séquences. Cela va vite, presque trop, tant les sujets (trahison, filiation, deuil insurmontable, création…) et personnages qui les incarnent sont nombreux.  La très belle musique de Gustavo Santaolalla (lauréat d’un Oscar en 2007 pour un magnifique film, là aussi choral, « Babel ») fait heureusement le lien entre ces différentes séquences.

 Le film reflète ce que j’ai pu entrevoir de Thierry Klifa : de l’enthousiasme,  une connaissance et un amour du cinéma et des acteurs, et de l’humilité. De l’enthousiasme pour la vie, pour ses personnages malgré ou à cause de leurs fêlures. De l’humilité qui peut-être est cause du principal défaut du film, celui de brasser trop de personnages (certes caractéristique du film choral) et de sujets de peur, peut-être, que le spectateur ne s’ennuie alors que dans « Une vie à t’attendre » il montrait justement qu’il savait raconter une histoire simple sans trop de personnages. « Les yeux de sa mère » semble contenir plein d’ébauches de films tant Thierry Klifa est sans doute imprégné de films et de sujets si bien qu’il nous laisse un peu sur notre faim, regrettant de laisser ses personnages finalement tous attachants à leurs destins (qui pourraient d’ailleurs donner lieu à une suite). Enfin un amour des acteurs.  Aucun n’est délaissé, des rôles principaux aux rôles plus secondaires, chacun ayant  sa  scène phare et il faut reconnaître à Thierry Klifa et Christopher Thompson possèdent le talent d’esquisser les traits de leurs personnages et de les faire pleinement exister en quelques plans.

 Mention spéciale à la découverte Jean-Baptiste Lafarge (qui n’avait jamais rien tourné jusqu’alors et dont la seule expérience se réduisait aux cours de théâtre de son lycée) parfait en jeune boxeur, personnage déterminé et à fleur de peau, à la fois sincère, naïf et épris d’absolu.

 Quant à Catherine Deneuve, dans un rôle encore une fois très différent du précèdent, dans « Potiche » (où elle était irrésistiblement drôle), en quelques secondes, en un regard, elle passe d’un état à un autre (et par voie de conséquence le spectateur lui aussi passe d’un état à un autre), soudainement bouleversée et absolument bouleversante (notamment dans la scène sur le quai de la gare avec Nicolas Duvauchelle tournée en un plan séquence). Ce regard m’a rappelée celui de ce sublime film dont Julien Hirsh, directeur de la photographie des « Yeux de sa mère » était aussi directeur de la photographie : « Je veux voir »  de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (dont je vous ai souvent parlé mais que je vous recommande vraiment !).

 Le film est aussi un jeu de miroirs et mises en abyme. Entre Catherine Deneuve qui incarne une star du petit écran et Catherine Deneuve star de cinéma. Entre Géraldine Pailhas ancienne danseuse  qui incarne une danseuse étoile. Entre l’écrivain dans le film qui infiltre la vie des autres et le cinéaste qui, par définition, même involontairement, forcément la pille aussi un peu. Entre l’écrivain voyeur de la vie des autres et le spectateur qui l’est aussi.

 Hommage au mélodrame donc mais aussi aux acteurs, et à la mère chère au cinéma d’Almodovar dont une lumineuse représentante figure dans le film de Thierry Klifa en la personne de Marisa Paredes. Mère absente,  qui abandonne, de substitution, adoptive, ou même morte.  « Les yeux de sa mère » est aussi un thriller sentimental qui instaure un vrai suspense qui n’est néanmoins jamais meilleur que lorsqu’il prend le temps de se poser, de regarder en face « les choses de la vie » et de laisser l’émotion surgir ou dans un très beau montage parallèle qui reflète au propre comme au figuré la filiation du courage.

 Un film de regards. Celui d’un réalisateur plein d’empathie pour ses personnages, d’admiration pour ses acteurs, et d’enthousiasme et qui nous les transmet. Ceux des acteurs dont sa caméra débusque les belles nuances. Et celui de Catherine Deneuve, une fois de plus dans les yeux de qui, si multiples et fascinants, il ne vous reste qu’à plonger. Ils vous émouvront et surprendront une fois de plus, je vous le garantis.  J’attends aussi avec impatience le prochain film de Thierry Klifa, un cinéma de qualité française et populaire au sens noble du terme, un cinéma que je revendique d’aimer aussi bien qu’un cinéma plus social comme celui de Ken Loach ou Mike Leigh.

Récit de la rencontre exceptionnelle avec  Catherine Deneuve, Marina Foïs, Marisa Paredes, Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle, Jean-Baptiste Lafarge

 En préambule, je précise qu’aucune photo ou vidéo ne viendront illustrer cet article, celles-ci étant interdites par la maison de distribution en ces circonstances qui se doivent d’être plutôt conviviales. Il faudra vous contenter de mes mots, mon enregistrement sonore de trois heures n’étant pas très audible avec le cliquetis des couverts et aussi préférant je crois vous le relater et raconter mes impressions plutôt que de vous faire écouter une conversation décousue. Après la projection du film au cinéma du Panthéon, lieu que je fréquente assidûment et dont j’apprécie le caractère intimiste (et que je vous recommande au passage), rendez-vous était donné à 12H30 au-dessus dans le café restaurant de ce même cinéma, d’ailleurs décoré d’après les instructions de Catherine Deneuve.

Si, comme moi, pour qui ce déjeuner presse était une première (et une première prestigieuse) vous en ignorez le fonctionnement, sachez qu’il consistait en l’occurrence en quatre tables, chaque table composée de six places, dont quatre pour les « journalistes » et deux pour les membres de l’équipe du film qui tournent entre l’entrée, le plat de résistance, le fromage et le dessert.  J’ai donc pris place et ai fait connaissance avec les autres convives, un sympathique blogueur-et non ce n’est pas du tout un pléonasme- de Publik’Art, une affable journaliste belge du quotidien le Soir totalement obnubilée par Catherine Deneuve et un journaliste dont je préserverai l’anonymat mais qui se contentait de regarder avec un œil goguenard l’assistance et moi a fortiori (car pas journaliste, pas du cénacle, pas considérable à ses yeux inquisiteurs et éreintés, sans doute). Je posai donc pas mal de questions à mes voisins (à l’exception du troisième dont il ne fallait pas être très perspicace pour constater qu’il n’aurait guère eu envie d’y répondre) pour évacuer mon anxiété et tenter d’oublier que quelques minutes plus tard j’allais me retrouver face à  l’héroïne des films de Bunuel, Téchiné, Truffaut, Demy et de tant d’autres que j’aime tant, doutant encore néanmoins que la mystérieuse Catherine Deneuve serait vraiment quelques minutes dans cette même salle où déambulaient déjà les autres acteurs du film.

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Puis Marisa Paredes accompagnée de sa traductrice s’est installée à notre table, un peu sur la réserve, dégageant beaucoup de classe, de retenue. Pas peu fière de comprendre ce qu’elle disait en Espagnol, je ne poussai néanmoins pas la témérité, le ridicule ou l’inconscience jusqu’à lui poser mes questions en Espagnol, me contenter d’osciller de la tête comme un chien sur la plage arrière d’une voiture lorsqu’elle parlait et attendant patiemment la traduction pour parler à nouveau. Je me surpris à me prêter à l’exercice que je redoutais pourtant (parce que non, je ne suis pas journaliste, et non d’ailleurs je ne souhaite pas l’être) et de poser des questions, en Français donc. Elle nous a d’abord parlé du film, évidemment,  disant avoir accepté le projet car « l’histoire était intéressante, les personnages aussi » et parce qu’elle avait « la curiosité de travailler avec des personnes qu’elle ne connaissait pas » même si pour elle il y avait « une insécurité de ne pas parler la langue ». Elle a évoqué Paris où elle aime tout « sauf les taxis qu’on ne trouve jamais quand on en a besoin » et sa « grande complicité avec Catherine Deneuve,  une grande vedette. » Evidemment impossible de rencontrer Marisa Paredes sans parler de Pedro Almodovar et son prochain film « La peau que j’habite », « un film encore plus complexe  que ses précédents» selon elle. Elle n’a pas voulu répondre sur la possible sélection du film à Cannes mais son sourire valait acquiescement. Quand il lui propose un projet, il procède particulièrement en lui demandant d’abord si elle est libre à telle ou telle date plutôt que de lui envoyer d’abord le scénario toujours « très construit en profondeur », a-t-elle précisé. « Personne ne dirait non à Almodovar. On se sent privilégié d’être appelée par Almodovar. Pedro et moi avons une relation très complice, cela rend les choses plus faciles. Il  a inventé un style qui lui est propre, a donné une autre image de l’Espagne  » a-t-elle ajouté.  Elle a également évoqué le Franquisme comme « une blessure qu’il faut refermer mais dont il y a toujours un risque qu’elle s’infecte » et aussi de la  séparation stricte entre sa vie privée et sa vie professionnelle malgré « le problème de la presse rose  très agressive. »

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L’entrée n’était pas tout à fait terminée que déjà il fallait passer aux invités suivants : Marina Foïs et Jean-Baptiste Lafarge. J’ai été agréablement surprise par la sincérité, l’intelligence, la douce folie de la première qui, après avoir parlé de son rôle de « mère courageuse qui affronte ses émotions, la magnanimité du personnage, un rôle qui canalise sa folie » et de Catherine Deneuve « belle, intelligente avec ce truc prodigieux »  a parlé aussi bien des  scénarii qu’elle reçoit à réaliser alors qu’elle n’a aucun désir de réalisation car elle « ne raisonne pas en images », que de son rêve d’incarner Simone Weil au cinéma, que du théâtre auquel elle préfère le cinéma à cause du côté volatile du premier et parce qu’elle se trouve toujours « de moins en moins bien au fil des représentations car la mécanique intervient et que c’est donc moins intéressant et qu’il faudrait 30 représentations, pas plus». De temps à autre je ne pouvais m’empêcher de regarder autour espérant et redoutant à la fois la silhouette de Catherine Deneuve qui a fini par « apparaître » à l’autre extrémité de la pièce.   Evidemment moins de questions pour Jean-Baptiste Lafarge, forcément parce que sa carrière débute tout juste et que jusque là il n’avait joué que dans des cours de théâtre au lycée, et des réponses moins longues, forcément aussi, parce qu’il n’est pas encore rodé à l’exercice. Il s’est tout de même dit impressionné mais que c’était finalement « plus facile de jouer face à des acteurs de ce niveau » et que « quand c’était parti il n’était plus le temps d’angoisser. »

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Changement de plats et changement d’interlocuteurs avec cette fois Géraldine Pailhas et Nicolas Duvauchelle, en apparence très différents l’un de l’autre, une vraie maitrise de soi de la première, et une certaine désinvolture du second, l’une cherchant visiblement à dissimuler ses doutes, fêlures à tout prix et l’autre non (pas plus que son ennui assez visible, d’être là, et compréhensible tant cela doit être à la longue lassant de répondre toujours aux mêmes questions, de subir les mêmes regards inquisiteurs). En réponse à la journaliste belge (qui m’avait avoué, mais ne le répétez pas, n’être là QUE pour Catherine Deneuve et dont les questions tournaient donc essentiellement autour de cette dernière), Géraldine Pailhas a donc à son tour évoqué Catherine Deneuve, comme « une actrice de chair et de sang capable de tout jouer » (Catherine Deneuve dont je ne pouvais m’empêcher d’entendre la voix tellement reconnaissable à la table d’à côté). Pour elle ce rôle représente « une conquête plus qu’un défi. » Il s’agissait d’une « opportunité à saisir. » Les réponses de Géraldine Pailhas étaient parfois très longues sans doute un peu pour pallier celles, très courtes de son voisin, aussi il m’a semblée pour masquer ses doutes, paraissant parfois presque trop sûre d’elle, s’enorgueillissant, au contraire et à la surprise de Nicholas Duvauchelle, de ne pas être gênée de jouer dans le conflit et du fait que le danger soit pour elle au contraire d’être dans la complaisance. Ce dernier a avoué avoir été très éprouvé par la scène du cimetière.  Et évidemment ma voisine belge lui a demandé ce qu’il pensait de Catherine Deneuve, ce à quoi il a répondu (sans doute pour la énième fois) qu’elle était « très drôle, très maternelle, toujours dans le vif, une évidence ».

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Puis est arrivée l’heure du dessert… et de Catherine Deneuve et Thierry Klifa. Accompagnés de deux personnes. Enfin accompagnéE de deux personnes aux petits soins. Silence respectueux et un peu intimidé de trois des convives et toujours goguenard pour le quatrième. Thierry Klifa particulièrement souriant, sous doute habitué aussi à ce manège probablement instructif à observer. Catherine Deneuve presque grave, déplaçant une lampe et ce cher journaliste dont je respecterai, toujours et malgré tout, l’anonymat ayant un humour aussi légendaire que son air goguenard de demander à Catherine Deneuve « si elle refaisait ainsi la décoration à chaque fois qu’elle venait », ce à quoi elle a répondu avec une douce autorité que simplement la lumière la gênait.  Il a précisé que c’était de l’humour. Vous vous en doutez tout le monde a trouvé cela absolument irrésistible, surtout lui-même. Puis silence… Je ne pouvais m’empêcher de me dire à quel point tout cela devait être amusant et lassant à ses yeux. Amusant de voir qu’elle dont je ne doute pas une seconde qu’elle sache être si drôle, ironique, brillante, modifie ainsi l’atmosphère et provoque le silence et le trouble. Elle dont je me souviens que lors de cette mémorable master class à sciences po elle avait parlé de ces rencontres qui la terrifiaient. Elle que j’avais aussi vue un peu lointaine et éblouissante lors de sa master class cannoise. Elle que certains sans doute auront trouvé froide ou distante mais dont je devinai à la fois l’amusement, le trac, la lassitude, tour à tour ou en même temps. Finalement notre journaliste belge a enfin posé ses questions à celle pour qui seule elle était là dont une particulièrement délicate sur la fin de sa carrière (et moi qui, avant cette rencontre redoutais de poser des questions ridicules ou absurdes). Elle a allumé une cigarette, avec classe, presque détachement, en apparence du moins, sans doute un moyen  de se donner une contenance et de se conformer à son rôle, celle de la star, pas parce qu’il lui plait de le jouer mais parce que c’est ce que chacun semble attendre d’elle. J’étais bien décidée à poser mes nombreuses questions d’abord à Thierry Klifa mais notre ami-dont-je-respecterai-l’anonymat semblait prendre un malin plaisir à me couper la parole pour poser des questions extrêmement originales à Catherine Deneuve « Est-ce que vous arrivez à sortir de vos rôles après un film ? Est-ce une nécessité pour vous de jouer ? ». Puis enfin, j’ai pu m’exprimer et parler avec Thierry Klifa de mon film préféré « Un cœur en hiver » auquel il se réfère dans le dossier de presse (ainsi qu’à deux de mes films fétiches « La femme d’à côté » de Truffaut et « La fièvre dans le sang » de Kazan ou encore au cinéma de James Gray mais malheureusement le temps a manqué pour évoquer ces sujets) , plus pour lui « une musique qui l’accompagne qu’un modèle » . Ses réponses étaient vraiment intéressantes et j’avoue que j’aurais eu encore des dizaines de questions à lui poser. Puis je lui ai parlé du directeur de la photographie Julien Hirsch moyen aussi de parler à Catherine Deneuve de ce sublime film « Je veux voir » -dont il est aussi directeur de la photographie- qui est aussi affaire de regards  (manière détournée de m’adresser à elle tout en posant une question à Thierry Klifa) seul moment où je crois avoir vu son regard s’illuminer. J’aurais voulu qu’elle parle de ce film mais le temps était compté. Thierry Klifa a répondu avoir été heureux de travailler pour la première fois avec Julien Hirsch avec qui il n’avait jamais travaillé mais qui avait déjà travaillé à plusieurs reprises avec Catherine Deneuve et qui sait s’adapter aux univers de chaque cinéaste. C’est le seul dialogue au cours duquel je n’ai pas pris de notes. J’étais captivée par la lumineuse présence de Catherine Deneuve  tout de rose vêtue, à la fois là et un peu ailleurs, croisant furtivement son regard perçant. Je n’osais la regarder de peur que ce regard passe pour scrutateur  ou  comme tant d’autres cherchant des stigmates du temps que chacun doit tenter de débusquer (mais qui l’ont épargnée et que de toute façon sa magnétique présence ferait oublier) ou ayant l’impression que ce regard, un de plus encore s’ajouterait à tous ceux qui la fixent constamment et serait presque indécent (pour ceux qui ne le sauraient pas encore, ma devise est « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »). Elle a parlé des témoignages de sympathie qu’elle reçoit, de ces personnes (comme c’est le cas pour Lena dans le film) qui la dévisagent constamment qu’elle envisage différemment selon qu’elle est déprimée ou de bonne humeur, des rôles qu’elle reçoit qui sont souvent les mêmes et en réponse à Monsieur Goguenard du cinéma dont elle ne sait si c’est nécessaire car elle a toujours vécu là-dedans. Je ne me souviens pas de tout. Je n’ai pas noté donc. Je ne le souhaitais pas.  Juste être dans l’instant. Profiter de ce moment rare. J’ai rebondi sur une ou deux questions mais il me semble que ce qui se disait dans les gestes, les silences et les regards étaient plus intéressants que les mots. Puis elle est partie. Un peu comme une ombre ou un beau mirage évanescent.  Elle a sans doute dit au revoir, je n’ai rien entendu. Moi aussi je crois que j’étais à mon tour un peu ailleurs…

Trois heures qui se sont écoulées comme un rêve, à la rapidité d’un générique de cinéma auquel elles ressemblaient.  Bien sûr de ces trois heures je ne vous ai retranscrit que quelques bribes, l’essentiel ayant finalement été dans l’implicite.

 Vous ne serez pas surpris si je vous dis que notre ami goguenard est parti sans dire au revoir, que mes tentatives d’amorce de conversation, connaissant bien son journal ayant un lien particulier avec, ne se sont soldées que par des soupirs de consternation (au moins aurons-nous eu celle-ci en commun). Et je ne peux que comprendre la lassitude de Nicholas Duvauchelle, de Catherine Deneuve ou des autres face à ce manque d’élégance, marque, au-delà de l’absence d’humilité, d’un défaut de talent, en tout cas de psychologie, belle illustration des propos de Marina Foïs sur les grands acteurs face auxquelles il est si facile de jouer, qui d’une certaine manière ne s’embarrassent pas d’une comédie pathétique. Cette comédie humaine que j’ai constaté dans tant de circonstances cinématographiques (pour connaître réellement quelqu’un, placez le soit dans un théâtre de guerre ou dans un théâtre des vanités, par exemple un festival, c’est imparable) à la fois belle et pathétique ne cessera de m’amuser, ou consterner, selon les jours.

 Un beau moment en tout cas dont je suis ressortie  avec  des tas d’images, d’impressions (que je retranscrirai ailleurs…) mais surtout de regards insolents, lasses, farouches, maquillés (au figuré), absents, incisifs, mécaniques, brumeux, enthousiastes et surtout d’un perçant que je ne verrai plus jamais pareil même si et heureusement il a  conservé tout son mystère, résisté à la lumière tapageuse et insatiable. D’une lampe détournée et pas seulement…

 

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Sandra Mézière

Blogueuse et romancière. Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle (mémoire sur le cinéma avec mention TB) et d'un Master 2 professionnel de cinéma. 15 fois membre de jurys de festivals de cinéma (dont 10 sur concours d'écriture). 22 ans de pérégrinations festivalières. Blogueuse depuis 14 ans. Je me consacre aujourd'hui à ma passion, viscérale, pour le cinéma et l'écriture par l'écriture de 7 blogs/sites que j'ai créés ( Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodforluxe.com... ), de romans, de scénarii et de nouvelles. en avril 2016, a été publié mon premier roman au cœur des festivals de cinéma, aux Editions du 38: "L'amor dans l'âme" et en septembre 2016, chez le même éditeur, mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles". Pour en savoir plus sur mon parcours, mes projets, les objectifs de ce site, rendez-vous sur cette page : http://inthemoodforfilmfestivals.com/about/ et pour la couverture presse sur celle-ci : http://inthemoodforfilmfestivals.com/dans-les-medias/ . Je travaille aussi ponctuellement pour d'autres médias (Clap, Journal de l'ENA, As you like magazine etc) et je cherche également toujours à partager ma passion sur d'autres médias. Pour toute demande (presse, contact etc) vous pouvez me contacter à : sandrameziere@gmail.com ou via twitter (@moodforcinema, mon compte principal: 5400 abonnés ). Vous pouvez aussi me suivre sur instagram (@sandra_meziere).

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