ACTUALITES — 18 janvier 2015

Je vous parle chaque année de ce magnifique festival qui se déroulera cette année du 30 janvier au 9 février 2015 pour sa…32ème (!) édition, un festival où règnent cinéphilie et convivialité rares, mené par des passionnés tout aussi cinéphiles au premier rang desquels son directeur artistique Gaël Labanti, un festival  dont j’avais eu le plaisir de faire partie du jury en 2007. D’ailleurs, pour ceux que cela intéresse et qui voudraient vivre cette fantastique expérience, sachez que le jury est toujours présidé par un réalisateur, cette année le réalisateur Eric Guirado qui avait notamment réalisé « Le fils de l’épicier » mais qu’il est aussi composé en grande partie de cinéphiles sélectionnés sur concours, je vous encourage vivement à tenter votre chance pour l’année prochaine (puisque le jury pour cette année est d’ores et déjà constitué) pour vivre à votre tour cette très belle expérience.

Comme son nom l’indique, le Festival International du Premier Film d’Annonay met à l’honneur les premiers films…mais pas seulement. La programmation est en effet particulièrement riche entre:

-la compétition de premiers films dont trois en première française. Je vous recommande tout particulièrement « Max et Lenny » vu au dernier Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz où il figurait également en compétition avec un certain…François Bégaudeau en coauteur du scénario.

-les premiers films hors-compétition parmi lesquels de nombreuses pépites que je vous encourage à découvrir: « 71 », « Party girl », « Qu’Allah bénisse la France », « Terre battue »…

-les films autour de la thématique de cette année (chaque année, la sélection porte sur une thématique précise), particulièrement réjouissante, « mensonge et manipulation », dans le cadre de laquelle vous pourrez (re)voir des chefs d’œuvre du septième art comme « La Garçonnière » ou « La Mort aux trousses » ou des films plus récents comme « Whiplash » ou « Une nouvelle amie ».

-des films « tout public »

-Une section « Ils sont passés par ici »

-Une journée autour de Carine Tardieu

-Une séance spéciale autour d’Alex Beaupain (Les chansons d’amour)

-Le film du président du jury (Eric Guirado)

-Des courts-métrages

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger la grille de programmation en cliquant ici.

Huit premiers longs métrages venus du monde entier seront projetés en présence de leur réalisateur lors du week-end du 6 au 8 février. Le jury composé de la comédienne Garance Clavel, du monteur Henri Lanoë mais également de six cinéphiles sélectionnés sur toute la France sera présidé par le réalisateur Éric Guirado. Il décernera deux prix : le Grand Prix (Prix de la Communauté d’Agglomération) et le Prix Spécial du Jury. Le public, quant à lui, attribuera un prix doté par le Conseil Général de l’Ardèche.

Enfin, un jury réunissant des lycéens d’Annonay représentant les classes partenaires du Festival remettra également une récompense dotée par la Caisse d’Épargne Loire-Drôme-Ardèche. Ce jury de lycéens sera présidé par la comédienne Julie Delarme.

Ci-dessous, les tarifs des séances, quelques critiques de films sélectionnés. Je vous engage à découvrir le site officiel du festival pour en savoir plus, ici.

Tarifs des Films

Tarifs des entrées Festival 2015
Entrées Tarif ordinaire MJC, Cezam, Chômeurs, Étudiants
1 6,90 € 6,90 €
5 30,00 € 26,00 €
10 48,00 € 43,00 €
Pass Individuel* 70,00 € 65,00 €

(*) Le Pass Individuel : il donne accès à toutes les séances dans la limite des places disponibles. Cette carte est personnelle et nominative.  Se munir d’une photo d’identité.

CRITIQUE DE « WHIPLASH » de Damien Chazelle

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WHIPLASH », deuxième film de Damien Chazelle,  avant même le 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville , où il a été couronné du prix du public et du grand prix, avait déjà  été remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs 2014.

Interprété magistralement par Miles Teller et J.K. Simmons,  le premier jouant le rôle d’Andrew, un jeune élève du Conservatoire de dix-neuf ans qui rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération et l’autre, son professeur Terence Fletcher,  qui dirige le meilleur orchestre de l’établissement, « Whiplash » a été  tourné en 19 jours. Le film n’en est pas moins remarquable dans la précision et l’exigence à l’image de la musique qu’il exalte et sublime.

 Andrew Nieman. A une lettre près, (Niemand) personne en Allemand. Et Andrew semble avoir une seule obsession, devenir quelqu’un par la musique. Assouvir sa soif de réussite tout comme le personnage interprété par J.K Simmons souhaite assouvir sa soif d’autorité. Une confrontation explosive entre deux desseins, deux ambitions irrépressibles, deux folies.  L’objet rêvé pour le manipulateur machiavélique qui sous le fallacieux prétexte que « la fin justifie les moyens » use et abuse de sa force et son pouvoir pour obtenir le résultat qu’il souhaite mais surtout asseoir son emprise. J.K Simmons donne corps et froideur d’âme à ce personnage tyrannique et irascible qui sait se montrer mielleux pour atteindre son objectif.

 La réalisation s’empare du rythme fougueux, fiévreux, animal de la musique, grisante et grisée par la folie du rythme et de l’ambition, dévastatrice, et joue judicieusement et avec manichéisme sur les couleurs sombres, jusque dans les vêtements: Fletcher habillé en noir comme s’il s’agissait d’un costume de scène à l’exception du moment où il donne l’impression de se mettre à nu et de baisser la garde, Andrew habillé de blanc quand il incarne encore l’innocence puis de noir à son tour et omniprésence du rouge (du sang, de la viande, du tshirt d’un des « adversaires » d’Andrew) et des gros plans lorsque l’étau se resserre, lorsque le duel devient un combat impitoyable, suffocant.

Les rires  sur l’humiliation et sur les ruses et sentences de dictateur (qu’est finalement le professeur) étaient finalement plus dérangeants que le film lui-même, le public étant d’une certaine manière manipulée à son tour, se laissant fasciner par ce personnage tyrannique. Prêt à tout pour réussir, Andrew poussera l’ambition à son paroxysme, au bord du précipice, jusqu’à l’oubli, des autres, de la dignité, aux frontières de la folie.

 Le face à face final est un véritable combat de boxe (et filmé comme tel) où l’immoralité sortira gagnante : la dictature et l’autorité permettent à l’homme de se surpasser… La scène n’en est pas moins magnifiquement filmée  transcendée par le jeu enfiévré et exalté des deux combattants.

Bien que batteur depuis ses quinze ans, et ayant pris des cours trois jours par semaine pendant quatre heures pour parfaire sa technique et ne faisant « que » 70% des prestations du film, Miles Teller est impressionnant dans l’énergie, la détermination, la folie, la maîtrise, la précision.

En conférence de presse, à Deauville, Damien Chazelle a raconté s’être inspiré de son expérience personnelle pour écrire et réaliser « Whiplash », ayant appris par le passé  la batterie avec un professeur tyrannique, ce qui l’a conduit à emprunter une autre voie : celle du cinéma. Une décision sans aucun doute judicieuse même si j’espère qu’il continuera à allier cinéma et musique dans ses prochains films, son amour de la musique transparaissant, transpirant même dans  chaque plan du film, une forme qui témoigne de ce que montre aussi le fond du film: l’art n’est pas (le plus souvent) une inspiration miraculeuse mais le résultat d’un travail passionné et acharné.

Critique de UNE NOUVELLE AMIE de François Ozon

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François Ozon continue son rythme woody allenesque impressionnant de un film par an. Cette production filmique prolifique (tout en ne négligeant jamais la qualité) n’est pas le seul point commun entre Woody Allen et François Ozon même si leurs deux cinémas ne sont pas ceux que l’on rapproche d’emblée. Ils ont ainsi également en commun un rare sens du récit avec, notamment, des scènes d’exposition époustouflantes de maîtrise qui, immédiatement plongent, voire happent, le spectateur dans leurs univers, règle à laquelle ne déroge pas ce nouveau film d’Ozon dont les premiers plans trompeurs donnent l’illusion qu’une femme se prépare pour une cérémonie de mariage…qui est en fait son enterrement avant de nous raconter en quelques plans, sans dialogues, et avec une efficacité redoutable, sa vie éphémère et sa relation à sa meilleure amie. Tout est dit, déjà, dans le premier plan : le deuil, l’apparence trompeuse, l’illusion, le double, la double identité. Des premiers plans qui témoignent une nouvelle fois du sens aigu et magistral de la manipulation du cinéaste qui culminait dans son film « Dans la maison »,  labyrinthe joyeusement immoral, drôle et cruel.

Claire (Anaïs Demoustier) et Laura (Isild Le Besco) sont deux amies inséparables depuis l’enfance. À la suite du décès de cette dernière, Claire fait une profonde dépression jusqu’au jour où elle découvre que le mari de Laura, David (Romain Duris), s’habille en femme depuis la mort de son épouse. D’abord perturbée par cette découverte, elle va rapidement entrer dans son jeu, et ainsi trouver une nouvelle amie…et retrouver le goût de la vie. Une nouvelle amie est l’adaptation de la nouvelle : Une amie qui vous veut du bien de Ruth Rendell publiée en 1985. Elle remporta le prix Edgar-Allan-Poe de la meilleure nouvelle.

Cela pourrait être le synopsis d’une comédie, seulement, comme toujours chez Ozon, les apparences sont trompeuses. Il joue et jongle brillamment avec les genres, masculin/féminin mais aussi avec les genres cinématographiques racontant son histoire comme un thriller sentimental dans lequel la tragédie semble pouvoir survenir à tout instant. Que ce soit dans « Potiche », « Jeune et jolie », « Dans la maison », « Huit femmes » etc, dans son cinéma, les êtres ne sont ainsi jamais réellement ce qu’ils paraissent. Tout est en trompe l’œil. Un film multiple et audacieux derrière sa linéarité et son classicisme apparents. Des personnages qui ne sont jamais ce qu’ils paraissent, y compris le mari borné de Claire comme le suggère un plan fugace. Ozon dresse le portrait d’un être et d’une famille qui font éclater les carcans, et qui, en les détruisant, se reconstruisent et se libèrent.

Si Claire et David révèlent leurs vraies personnalités, l’un et l’autre en assumant leur féminité, travestissant la réalité, maquillant leurs désirs et leurs identités, c’est aussi pour faire face au choc dévastateur du deuil. Le deuil est un sujet récurrent dans le cinéma d’Ozon, déjà présent notamment dans un de ses plus beaux films, « Sous le sable » qui était d’ailleurs aussi un autre très beau portrait de femme. Dans « Le temps qui reste », la mort rôdait, constamment, film sur les instantanés immortels d’un mortel qui en avait plus que jamais conscience face à l’imminence de l’inéluctable dénouement. La souffrance commune de Claire et David, celle du deuil, va révéler une autre douleur commune, celle d’une personnalité qui les étouffe et n’est pas réellement la leur.

Romain Duris éprouve un plaisir, communicatif, à incarner ce personnage donnant vie à une Virginia, diaboliquement féminine et férocement présente. Anaïs Demoustier est, quant à elle, d’une justesse sidérante et parvient à trouver sa place (ce qui n’était pas gagné d’avance) face à ce personnage haut en couleurs et charismatique, singulièrement touchant.

Dans ce nouveau film trouble, troublant, d’un classicisme équivoque, d’un charme ambigu, Ozon fait une nouvelle fois brillamment coïncider le fond et la forme et fait se rencontrer Almodovar, Woody Allen, Xavier Dolan avec un zeste d’Hitchcock, mais ce serait faire offense à Ozon que de l’enfermer dans ces comparaisons, aussi prestigieuses soient-elles, tant chacun de ses films portent la marque de son univers, à l’image de ses personnages : singulier et d’une jubilatoire ambivalence. J’attends déjà le prochain avec impatience…

Quelques mots sur « Terre battue », premier long-métrage de Stéphane Demoustier :

Résolu à ne plus travailler pour d’autres, Jérôme cherche à monter sa société coûte que coûte, et ce malgré les réticences de Laura, sa femme. Ugo, leur fils de 11 ans, joue au tennis et veut devenir champion. Pour cela, il lui faut intégrer le centre national d’entraînement, à Roland Garros. Comme son père, il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Ensemble, Ugo et Jérôme vont apprendre qu’on ne peut pas contourner toutes les règles pour réussir.

Produit par les frères Dardenne, ce premier film présente en commun avec le cinéma de ces derniers de s’attacher avant tout à  ses personnages, de ne pas les lâcher, de les comprendre plus que de les juger, de les enserrer, les étouffer presque parfois avec la caméra à l’image de l’étau qui se resserre autour d’eux.

Inspiré d’un fait divers survenu en 2003, le film fait un parallèle entre les volontés carnassières de réussir du père et du fils, l’un et l’autre se livrant finalement au même combat : réaliser leurs objectifs et éviter l’échec à tout prix.

Le jeu d’Olivier Gourmet, toujours aussi subtil, apporte à ce drame social et familial, une force supplémentaire dans ce monde qui ne supporte pas ceux qu’il considère comme faibles dès ou parce qu’ils échouent. Une fin finalement très « dardenienne » qui conclut  intelligemment ces portraits parallèles du père et du fils, les réunissant dans la plus belle des victoires, celle de leur humanité et leur lien retrouvés et renforcés.

Quelques mots sur « 71 » de Yann Demange:

 

 Direction Belfast,  en 1971. Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary (Jack O’Connell), jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front. La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques. Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul, pris au piège en territoire ennemi. Il va devoir se battre jusqu’au bout pour essayer de revenir sain et sauf à sa base.

Né en France et élevé à Londres, Yann Demange , après avoir filmé des concerts, réalisé des clips musicaux et publicitaires, des courts métrages, des épisodes de séries tv, présente ici son premier long métrage.

Là aussi, le réalisateur joue beaucoup avec l’ombre (surtout) et la lumière (qui renforce le sentiment d’oppression créé par l’ombre), le film se déroulant principalement lors d’une nuit angoissante qui semble sans fin dans ce dédale apparemment inextricable. Le très beau plan qui précède ces instants où le soldat, dans le camion qui le conduit sur ce théâtre de guerre, est éclairé (et nargué) par intermittence par un cruel et éblouissant rayon de soleil exacerbe encore a posteriori ce sentiment.

L’Irlande du Nord est finalement un prétexte à ce thriller prenant. Le réalisateur a un talent indéniable pour maintenir la tension et nous plonger au cœur de celle-ci, pour filmer les poursuites caméra à l’épaule, ou l’obscurité morose et interlope. Il a eu l’intelligence de ne pas éluder la complexité  du conflit, de tout conflit,  évitant ainsi l’écueil du manichéisme, en présentant les liens parfois troubles et étanches entre la population, les membres de l’IRA et l’armée britannique.

Comme dans « Terre battue », Gary est pris dans un étau qui révèlera finalement le meilleur de lui-même… Cela vaut la peine de vous replonger dans cette année 1971 (qui donne au film son titre) à Belfast et dans ce dédale historique haletant.

Quelques mots sur « Party girl »:

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Il se dégage de ce film et surtout de son interprète principale et grâce à son interprète principale, une sincérité rare. Malgré le titre, rien de glamour dans ces « party girl »(s) et dans Forbach où elles  travaillent, et pourtant, beaucoup de grâce, de charme, de vivacité, de vérité, de vie, d’amour. De cinéma donc. Un cinéma sans genres et frontières entre fiction et réalité. Angélique, c’est en effet ici Angélique Litzenburger interprétant son propre rôle avec ses propres enfants, sur une idée de Samuel Theis, un des trois coréalisateurs et…le fils d’Angélique. Un magnifique portrait de femme libre, entière, et généreuse ou égoïste, à vous de juger, mais en tout cas terriblement séduisante et attachante, hors-cadre, hors-cases. Cassavetes avait Gena Rowlands. Amachoukeli, Burger et Theis ont Angélique Litzenburger. Quand  vous aurez vu le film (et je vous y engage) vous verrez que la comparaison n’est pas exagérée. Le tout servi par une bo entraînante, une réalisation particulièrement délicate sur un sujet qui aurait pu être particulièrement impudique. Un film plein de vie et de délicatesse pour un sublime et touchant portrait de femme qui nous emporte dans sa fête joyeusement mélancolique.

Quelques mots sur « Qu’Allah bénisse la France »:

 Synopsis: Enfant surdoué, Régis grandit dans un quartier populaire de Strasbourg en compagnie de ses six frères et soeurs. Elevé par une mère catholique, monoparentale et pauvre, cet enfant d’immigrés fait jours après jour l’expérience de la délinquance des cités. Les vols et trafics en tout genre forment le quotidien rythmé par les blessures par balles, les overdoses et les plongées dans le fanatisme religieux. Entré dans la danse, Régis s’égare. Jusqu’à ce qu’il découvre le rap et l’islam, et – ultimement – l’amour. Abd Al Malik qui adapte sa propre autobiographie, ou le parcours d’un enfant d’immigrés, noir, surdoué et élevé dans une cité de Strasbourg. Un film constat autant qu’un état des lieux personnel entre délinquance, rap et islam.

Adapté du  roman autobiographique éponyme d’Abd Al Malik par son auteur , tourné dans une cité au Neuhof, à Strasbourg, ville où l’auteur a grandi, « Qu’Allah bénisse la France » pose un voile noir et blanc nostalgique, universel et intrinsèquement cinématographique sur les réalités protéiformes de la banlieue, sans misérabilisme, sans angélisme non plus (une scène qui fait froid dans le dos évoque avec beaucoup de pudeur la courte durée de vie de ceux qui y vivent). Derrière ce noir et blanc, toute une mythologie cinématographique qui imprègne d’ailleurs la vie de ces quartiers, notamment « Scarface », référence parfois destructrice pour ceux pour qui ledit  film est un modèle. C’est bien sûr à « La Haine » que fait penser ce noir et blanc même si Abd Al Malik évoque aussi Visconti (« Rocco et ses frères ») et Carné. Le noir et blanc permet aussi de créer une distance sur une réalité parfois âpre, de même que la voix off, douce et lancinante. Le jeu parfois maladroit de certains rôles secondaires n’entache pas ce beau chant de tolérance, empreint d’espoir et de la personnalité lumineuse de son auteur, artiste talentueux et pluriel : musicien, poète et écrivain. « Qu’Allah bénisse la France » avait déjà reçu le Prix de la critique internationale au Festival du film de Toronto.

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Sandra Mézière

Blogueuse et romancière. Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle (mémoire sur le cinéma avec mention TB) et d'un Master 2 professionnel de cinéma. 15 fois membre de jurys de festivals de cinéma (dont 10 sur concours d'écriture). 22 ans de pérégrinations festivalières. Blogueuse depuis 14 ans. Je me consacre aujourd'hui à ma passion, viscérale, pour le cinéma et l'écriture par l'écriture de 7 blogs/sites que j'ai créés ( Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodforluxe.com... ), de romans, de scénarii et de nouvelles. en avril 2016, a été publié mon premier roman au cœur des festivals de cinéma, aux Editions du 38: "L'amor dans l'âme" et en septembre 2016, chez le même éditeur, mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles". Pour en savoir plus sur mon parcours, mes projets, les objectifs de ce site, rendez-vous sur cette page : http://inthemoodforfilmfestivals.com/about/ et pour la couverture presse sur celle-ci : http://inthemoodforfilmfestivals.com/dans-les-medias/ . Je travaille aussi ponctuellement pour d'autres médias (Clap, Journal de l'ENA, As you like magazine etc) et je cherche également toujours à partager ma passion sur d'autres médias. Pour toute demande (presse, contact etc) vous pouvez me contacter à : sandrameziere@gmail.com ou via twitter (@moodforcinema, mon compte principal: 5400 abonnés ). Vous pouvez aussi me suivre sur instagram (@sandra_meziere).

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