ACTUALITES CESAR — 02 mars 2014

cesar 045.JPG

cesar 040.JPG

cesar 044.JPG

cesar 029.JPG

cesar 047.JPG

cesar 024.JPG

cesar 016.JPG

cesar 049.JPG

 

Alors que déjà l’actualité cinématographique se focalise sur les Oscars qui auront lieu ce soir (et sur lesquels je reviendrai également), j’ai pour ma part encore la tête parmi les étoiles du Théâtre du Châtelet où a lieu chaque année la cérémonie des César à laquelle j’ai à nouveau eu le plaisir d’assister cette année, ayant délaissé la salle presse pour les ors du célèbre théâtre de la place du Châtelet.

cesar.jpg

cesa1.jpg

Arrivée à 18H30 pour le traditionnel (et joyeusement interminable) cocktail qui précède la cérémonie (enfin LES cocktails puisqu’il il y a un cocktail à chaque étage du théâtre du Châtelet) dans un gai tumulte et désordre et qui mériterait un film à lui tout seul (cela tombe bien, j’en ai fait une partie du cadre d’une des nouvelles de mon recueil « Ombres parallèles » intitulée « Sans lendemain, sans importance » qui se déroule intégralement aux César et  que vous pourrez acquérir ici: http://www.storenumeriklire.com/fiction-litterature/113-o… , au passage je vous signale que ce recueil a été sélectionné dans la nouvelle collection des Editions Numeriklivres « coup double »), c’est pourquoi je ne vous raconterai pas ce moment (oui, je sais, je suis cruel), pour vous donner en revanche mon avis sur cette 39ème cérémonie et son palmarès. Une cérémonie qui, n’en déplaise aux éternels aigris et cyniques, m’a plutôt réjouie et agréablement surprise.

cesar 018.JPG

Mise en abyme: « Ombres parallèles » aux César…

 

Photo : La foule vue du toit du théâtre du Châtelet.

La foule vue du toit du théâtre du Châtelet

Photo : H-15 minutes

C’est le Président François Cluzet (nommé 10 fois aux César!) qui, comme le veut la tradition, a ouvert les festivités. Donnant peut-être un peu trop l’impression de lire son prompteur, il s’est exprimé avec la franchise, l’humour et l’enthousiasme qui le caractérisent : « Ce métier m’a tout appris. L’amour. La vie. La mort. Les 507 heures. », « Quand j’ai débuté avec Jouvet dans « L’assassin habite au 21 » (au passage film sorti en 1942 soit 13 ans avant la naissance de Cluzet). Cette sincérité qui le caractérise, il l’a d’ailleurs évoquée, « sincère, il vaut mieux l’être en permanence ». J’ai trouvé que tacler Delon qui certes a récemment eu des propos plus que déplacés n’était pas très judicieux  d’autant que si l’homme est controversé, sa carrière reste celle qui comprend le plus de chefs d’œuvre.

Est ensuite arrivée la maîtresse de cérémonie: Cécile de France qui succédait ainsi à Antoine de Caunes. La cage aux lions, la fosse aux serpents ou les deux à la fois: voilà à quoi ressemble à peu près le public auquel elle était confrontée ce soir-là, sans aucun doute le plus impitoyable qui soit. Dans son élégante et simple robe blanche, elle ne s’est jamais départie de son second degré et de son sourire et on lui pardonne bien volontiers d’avoir confondu Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos tant elle a su apporter glamour, humour, classe à cette cérémonie. On se serait même un instant cru à Broadway lorsqu’elle a débuté en chantant accompagnée de la pétulante Rossy de Palma.  Cette année on ne riait pas des nommés et lauréats mais avec eux. Je regrette néanmoins évidemment l’absence des « grands » : Deneuve, Luchini, Ardant…qui, dans mon souvenir, lorsque je regardais la cérémonie, enfant (oui, j’avoue aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours regardé les César) étaient bien plus nombreux à se déplacer qu’aujourd’hui. Peut-être la faute à une cérémonie qui, jusqu’à cette année, a bien plus mis en avant les « stars » (ou pseudo) de la télévision que celles du cinéma.

Cette 39ème édition a donc couronné « Les Garçons et Guillaume, à table!  » de et avec Guillaume Gallienne qui a reçu pas moins de 5 César (sur 10 nominations). Voilà qui est mérité pour le film d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs (qui le prima d’ailleurs) qui avait tant ému les festivaliers, de même que les festivaliers deauvillais, lors de sa projection au Festival du Cinéma Américain de Deauville suite à l’obtention du prix Michel d’Ornano décerné à son scénario. Si le César du meilleur premier film était mérité, j’avoue que j’aurais préféré que celui du meilleur film revienne au « Passé » d’Asghar Farhadi. Un film qui est néanmoins avant tout une déclaration d’amour fou  à la mère  de Guillaume Gallienne -qu’il n’a d’ailleurs pas oubliée dans ses remerciements- (quel personnage qu’il interprète d’ailleurs aussi !) et aux femmes dont il aime et scrute jusqu’à la respiration, mais aussi aux mots, avec lesquels il jongle admirablement, et au théâtre, qui libère, et même au cinéma avec les codes duquel il s’amuse ici. Même s’il lorgne parfois du côté d’Almodovar, Woody Allen ou de Wilder (avec une réplique finale comme un écho à son « nobody’s perfect »), ce film peut difficilement être plus personnel tout en étant universel et il faut sans aucun doute une tonne de talent et de sensibilité pour transformer son mal être en film burlesque, en ce rafraichissant plaidoyer pour la différence (qui n’est jamais militant), en film aussi atypique, inclassable que celui qui en est l’auteur et l’acteur. Un grand auteur et un très grand acteur. Et une comédie tendre et caustique qui mérite indéniablement ces nombreuses nominations.

Je regrette donc l’absence  au palmarès du « Passé » d’Asghar Farhadi mais aussi de « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot (que je persiste et signe à qualifier de film de l’année 2013). Le premier, malgré ses 5 nominations, est reparti bredouille. Il aurait (notamment) mérité le César du meilleur scénario (qui a été attribué à Albert Dupontel pour « 9 mois ferme ») pour son extrême sensibilité et sa  précision rare et parce qu’il donne au spectateur un vrai rôle  et parce qu’il reflète si bien l’absurdité et la complexité de l’existence. C’est là toute la force du « Passé », d’une justesse fascinante et rare, dont le dernier plan nous laisse astucieusement interrogatifs, et émus, enfin. Bérénice Béjo qui avait reçu le prix d’interprétation à Cannes pour ce film n’aura pas réussi le doublé « Cannes-César », le César de la meilleure actrice était revenue à Sandrine Kiberlain pour « 9 mois ferme ».

Quant à « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot, il s’agit d’ un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout.  C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va »  montre que , à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour.  « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie . Un bonheur ! Et un bonheur rare.

Rien non plus pour « Grand Central » de Rebecca Zlotowski   avec une seule nomination (pour Olivier Gourmet comme meilleur second rôle), un film qui, à la fois nous emporte par la beauté de ses personnages, leur rudesse tendre, la radieuse force des sentiments (amitié, amour) qui les unit … et qui nous glace d’effroi en nous montrant les conditions de travail de ceux qui risquent chaque jour leur vie dans l’une des 19 centrales nucléaires françaises.

C’est à Niels Arestrup qu’a été attribué le César du meilleur second rôle masculin, un troisième César pour cet acteur qui dévore l’écran, une nouvelle fois magistral dans le désopilant (et clairvoyant) film de Bertrand Tavernier dont ce fut malheureusement cette année le seul César.

Je regrette également l’absence au palmarès de  Marisa Borini dans le très beau et mésestimé « Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi qui est un film riche de son humour noir, de sa fantaisie salutaire qui permet d’affronter cette histoire de deuils ( de l’enfance, du passé, des personnes aimées, de certains rêves et espoirs), comme un exutoire aux nôtres. Un film vibrant, vivant, lucide, cruel, drôle, tendre, plein de charme, parsemé d’instants de grâce. Un film tourbillonnant qui ne rentre pas dans les codes, singulier, qui mêle le burlesque, la tragédie et l’amour de la vie. Un film où l’amour et le rire dansent constamment avec la mort et les larmes. La lucidité et la cruauté finalement comme un masque pudique sur la douleur. Un film plein de vie qui s’achève en mêlant la beauté légère et joyeuse d’un nouvel élan et la cruauté douloureuse et déchirante d’un déracinement. Un film qui fait du bien, et que je vous recommande.

Contre toute attente le César du meilleur réalisateur a été décerné à Roman Polanski pour « La Vénus à la fourrure » qui avait récolté  sept nominations. Voilà qui est aussi mérité pour ce film qui n’est certes pas le meilleur Polanski mais un film d’une réjouissante insolence qui est aussi un ping-pong sémantique jubilatoire, et un double-jeu habile, ludique et cruel, qui repose sur  la frontière trouble et troublante entre fiction et réalité grâce au talent d’un réalisateur plus manipulateur et donc plus cynique que jamais.

Malgré sa Palme d’or, et sans doute en raison de la polémique sur les conditions de tournage, le film de Kechiche (absent de la cérémonie mais que celle-ci n’a pas épargné avec un petit film mordant ) qui partait favori (de même que ses actrices) déjà lauréat pour  « L’Esquive » en 2004 et « La Graine et le Mulet » en 2008, n’est reparti qu’avec un seul César: celui du meilleur espoir féminin pour adèle Exarchopoulos dont je vois mal comment il aurait pu lui échapper. « Amour » d’Haneke l’an passé avait pourtant  réussi à obtenir les deux récompenses suprêmes, palme d’or et César.  Un film qui n’en reste pas moins singulier, coup de cœur, coup de poing au cœur, un film qui,  comme tout grand film, ne peut pas laisser indifférent. Comment, en effet, pourrait-on rester indifférent devant un film qui respire autant le souffle de la vie avec tout ce qu’elle comprend de beauté et cruauté, déchirantes ? Qui pourrait rester indifférent devant un film qui décrit si bien l’embrasement, sublime, d’un amour puis son extinction, terrifiante ?

Le César du meilleur acteur a été attribué à  Guillaume Gallienne: LA révélation de cette année 2013. Il interprète ainsi le rôle de sa mère, aimante (trop ou mal peut-être), sachant rester élégante tout en étant vulgaire, masquant sa tendresse derrière un air revêche et des paroles (fra)cassantes, mais parce qu’il joue aussi son propre rôle… à tous les âges ! Avec un talent tel qu’on oublie d’ailleurs rapidement et totalement qu’il n’a pas l’âge du personnage. La magie du cinéma. Et le talent d’un grand acteur, à tel point qu’il en devient follement séduisant malgré son allure parfois improbable. Face à lui se trouvait notamment  le partenaire d’Emmanuelle Seigner dans « La Vénus à la fourrure« , Mathieu Amalric qui est ici un double de Polanski (la ressemblance est troublante et évidemment pas innocente) un peu velléitaire, se laissant bientôt dominer, damner, devenant totalement désinhibé, et objet dans les mains de sa créature devenue créateur. Etait également nommé Fabrice Luchini dans « Alceste à bicylette » et  Michel Bouquet, épatant Renoir dans le film éponyme qui a déjà obtenu deux fois le César notamment pour sa formidable interprétation de Mitterrand dans « Le Promeneur du champ de Mars ».

Il ne serait pas étonnant que Guillaume Gallienne soit à nouveau nommé en 2015 pour « Yves Saint Laurent ». Son partenaire dans « Yves Saint Laurent », Pierre Niney, n’était en revanche pas nommé pour la comédie « 20 ans d’écart », une comédie pleine de clichés (au propre et au figuré, le seul film avec l’acteur que je n’ai pas aimé, mise à part sa remarquable performance) qu’il éclaire néanmoins, une prestation pour laquelle il aurait mérité d’être nommé. Sans nul doute, il sera nommé pour les César 2015 pour « Yves Saint Laurent » de Jalil Lespert dont je prends déjà le pari qu’il l’obtiendra. Sa prestation aux César 2014 a sans aucun doute été la plus réussie et drôle de cette édition.  J’avais eu le plaisir de l’interviewer pour « J’aime regarder les filles », ici. Il se murmure même qu’il serait lecteur de ce blog…mais chut…

Le César d’honneur a été attribué à Scarlett Johansson par Quentin Tarantino qui a souligné l’honneur que représentait un César dans le pays de la cinéphilie. A cette occasion, retrouvez 3 critiques de films avec Scarlett Johansson dont le chef d’œuvre « Match point » de Woody Allen, en cliquant ici. Ce César a été beaucoup critiqué en raison de son jeune âge mais l’actrice a débuté très jeune et a quand même quelques chefs d’œuvre à son actif.

Enfin, une pensée pour les disparus de l’année, notamment Patrice Chéreau à qui l’affiche des César 2014 rendait hommage mais aussi Valérie Benguigui que j’avais vue, étincelante, l’an passé, en salle presse.

 

cesar2014.jpg

cesar2013 010.JPG

Et enfin, on termine par quelques photos entre amis avant de partir épiloguer jusqu’au bout de la nuit sur cette belle soirée  et le palmarès…

cesar900.JPGcesar901.JPGcesar902.JPG

cesar907.jpg

 

 

Palmarès Officiel CÉSAR 2014

Meilleure Actrice

Sandrine Kiberlain dans 9 MOIS FERME

Meilleur Acteur

Guillaume Gallienne dans LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !

Meilleure Actrice dans un Second Rôle

Adèle Haenel dans SUZANNE

Meilleur Acteur dans un Second Rôle

Niels Arestrup dans QUAI D’ORSAY

Meilleur Espoir Féminin

Adèle Exarchopoulos dans LA VIE D’ADÈLE CHAPITRES 1 & 2

Meilleur Espoir Masculin

Pierre Deladonchamps dans L’INCONNU DU LAC

Meilleur Scénario Original

Albert Dupontel pour 9 MOIS FERME

Meilleure Adaptation

Guillaume Gallienne pour LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !

Meilleure Musique Originale

Martin Wheeler pour MICHAEL KOHLHAAS

Meilleur Son

Jean-Pierre Duret / Jean Mallet / Mélissa Petitjean pour MICHAEL KOHLHAAS

Meilleure Photo

Thomas Hardmeier

pour L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET

Meilleur Montage

Valérie Deseine pour LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !

Meilleurs Costumes

Pascaline Chavanne pour RENOIR

Meilleurs Décors

Stéphane Rozenbaum pour L’ÉCUME DES JOURS

Meilleur Réalisateur

Roman Polanski pour LA VÉNUS À LA FOURRURE

Meilleur Film de Court Métrage

AVANT QUE DE TOUT PERDRE réalisé par Xavier Legrand

Meilleur Film d’Animation

MADEMOISELLE KIKI ET LES MONTPARNOS (Court Métrage) réalisé par Amélie Harrault

LOULOU L’INCROYABLE SECRET (Long Métrage) réalisé par Eric Omond

Meilleur Film Documentaire

SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE réalisé par Pascal Plisson

Meilleur Premier Film

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! réalisé par Guillaume Gallienne

Meilleur Film Étranger

ALABAMA MONROE réalisé par Félix Van Groeningen

Meilleur Film

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! produit par Edouard Weil / Cyril Colbeau-Justin / Jean-Baptiste Dupont réalisé par Guillaume Gallienne

César d’Honneur

Scarlett Johansson

Critiques des films nommés:

« Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne

« La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

« Le Passé » d’Asghar Farhadi

« Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot

« Grand Central » de Rebecca Zlotowski

« Renoir » de Gilles Bourdos

« Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi

« Blue Jasmine » de Woody Allen

« Django unchained » de Quentin Tarantino

« Gravity » d’Alfonso Cuaron

Mes articles sur les éditions précédentes :

CESAR (2005 à 2009)

César 2014: les nominations complètes

Meilleure Actrice

Fanny Ardant
Les beaux jours
Bérénice Bejo
Le Passé
Catherine Deneuve
Elle s’en va
Sara Forestier
Suzanne
Sandrine Kiberlain
9 mois ferme
Emmanuelle Seigner
La Vénus à la fourrure
Léa Seydoux
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Acteur

Mathieu Amalric
La Vénus à la fourrure
Michel Bouquet
Renoir
Albert Dupontel
9 mois ferme
Grégory Gadebois
Mon âme par toi guérie
Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Fabrice Luchini
Alceste à bicyclette
Mikkelsen Mads
Michael Kohlhaas

Meilleure Actrice dans un Second Rôle

Borini Marisa
Un Château en Italie
Françoise Fabian
Les Garçons et Guillaume, à table !
Gayet Julie
Quai d’Orsay
Adèle Haenel
Suzanne
Géraldine Pailhas
Jeune & Jolie

Meilleur Acteur dans un Second Rôle

Niels Arestrup
Quai d’Orsay
Patrick Chesnais
Les beaux jours
D’Assumçao Patrick
L’inconnu du lac
François Damiens
Suzanne
Olivier Gourmet
Grand Central

Meilleur Espoir Féminin

de Laâge Lou
Jappeloup
Pauline Etienne
La Religieuse
Exarchopoulos Adèle
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2
Farahani Golshifteh
Syngué sabour – Pierre de patience
Vacth Marine
Jeune & Jolie

Meilleur Espoir Masculin

Bartel Paul
Les Petits Princes
Deladonchamps Pierre
L’inconnu du lac
Hamy Paul
Suzanne
Vincent Macaigne
La fille du 14 juillet
Schiffman Nemo
Elle s’en va

Meilleur Scénario Original

Albert Dupontel
9 mois ferme
le Guay Philippe
Alceste à bicyclette
Alain Guiraudie
L’inconnu du lac
Asghar Farhadi
Le Passé
Quillévéré Katell Désert Mariette
Suzanne

Meilleure Adaptation

Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Arnaud Desplechin Peyr Julie Jones Kent
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Baudry Antonin Bertrand Tavernier Blain Christophe
Quai d’Orsay
Roman Polanski Ives David
La Vénus à la fourrure
Abdellatif Kechiche Ghalya Lacroix
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleure Musique Originale

Arriagada Jorge
Alceste à bicyclette
Dury Loïk Minck Christophe « Disco »
Casse-tête chinois
Charry Etienne
L’Écume des jours
Wheeler Martin
Michael Kohlhaas
Alexandre Desplat
La Vénus à la fourrure

Meilleur Son

Marc-Antoine Beldent Loïc Prian Olivier Dô Hùu
Les Garçons et Guillaume, à table !
Grivel Philippe Vidal Nathalie
L’inconnu du lac
Jean-Pierre Duret Mallet Jean Petitjean Mélissa
Michael Kohlhaas
Balibar Lucien Nadine Muse Cyril Holtz
La Vénus à la fourrure
Chenevoy Jérôme Pochet Fabien Jean-Paul Hurier
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleure Photo

Hardmeier Thomas
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Mathon Claire
L’inconnu du lac
Jeanne Lapoirie
Michael Kohlhaas
Ping Bing Lee Mark
Renoir
El Fani Sofian
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Montage

Pinel Christophe
9 mois ferme
Deseine Valérie
Les Garçons et Guillaume, à table !
Hym Jean-Christophe
L’inconnu du lac
Juliette Welfling
Le Passé
Camille Toubkis Lastera Albertine Lengellé Jean-Marie
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleurs Costumes

Fontaine Florence
L’Écume des jours
Madeline Fontaine
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Olivier Bériot
Les Garçons et Guillaume, à table !
Diener Anina
Michael Kohlhaas
Pascaline Chavanne
Renoir

Meilleurs Décors

Rozenbaum Stéphane
L’Écume des jours
Aline Bonetto
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Sylvie Olivé
Les Garçons et Guillaume, à table !
Arlaud Yan
Michael Kohlhaas
Barouh Benoît
Renoir

Meilleur Réalisateur

Albert Dupontel
9 mois ferme
Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Alain Guiraudie
L’inconnu du lac
Arnaud Desplechin
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Asghar Farhadi
Le Passé
Roman Polanski
La Vénus à la fourrure
Abdellatif Kechiche
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Film de Court Métrage

Avant que de tout perdre
réalisé par Legrand Xavier produit par Alexandre Gavras
Bambi
réalisé par Sébastien Lifshitz produit par Mirabello Carole
La fugue
produit par de Blignières Valentine réalisé par Marlin Jean-Bernard
Les Lézards
réalisé par Mariette Vincent produit par Ovise Amaury
Marseille la nuit
réalisé par Monge Marie produit par Haguenauer Sébastien

Meilleur Film d’Animation

Aya de Yopougon
produit par Antoine Delesvaux, Joann Sfar, Oubrerie Clément réalisé par Abouet Marguerite, Oubrerie Clément
Lettres de femmes
produit par Hus Gilbert, Malka Charles, Camilli Luc, Deluze Dominique réalisé par Zanovello Augusto
Loulou l’incroyable secret
réalisé par Omond Eric produit par Valérie Schermann, Christophe Jankovic
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
réalisé par Boréal Marc, Chatel Thibaut produit par Galliot Guillaume, Chatel Thibaut
Mademoiselle Kiki et les Montparnos
réalisé par Harrault Amélie produit par Serge Elissalde, Catherin Olivier

Meilleur Film Documentaire

Comment j’ai détesté les maths
réalisé par Peyon Olivier produit par Petit Laurence, Carole Scotta, Bruno Nahon
Le dernier des injustes
produit par David Frenkel, Labadie Jean réalisé par Claude Lanzmann
Il était une forêt
réalisé par Luc Jacquet produit par Darondeau Yves, Lioud Christophe, Priou Emmanuel
La maison de la radio
réalisé par Nicolas Philibert produit par Serge Lalou
Sur le chemin de l’école
réalisé par Plisson Pascal produit par Fougea Barthélémy

Meilleur Premier Film

La Bataille de Solférino
produit par Chaumet Emmanuel réalisé par Triet Justine
La Cage Dorée
réalisé par Alves Ruben produit par Hugo Gélin, Laetitia Galitzine, Danièle Delorme
En solitaire
produit par Dumas Sidonie, Cottin Jean, Taïeb Laurent réalisé par Christophe Offenstein
La fille du 14 juillet
réalisé par Peretjatko Antonin produit par Chaumet Emmanuel
Les Garçons et Guillaume, à table !
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume

Meilleur Film Étranger

Alabama Monroe
distribution France BODEGA FILMS réalisé par Van Groeningen Félix
Blancanieves
coproduction France NOODLES PRODUCTION (Jérôme Vidal) réalisé par Berger Pablo
Blue Jasmine
distribution France MARS DISTRIBUTION réalisé par Woody Allen
Dead Man Talking
réalisé par Ridremont Patrick
coproduction France SUPERPROD (Jérémie Fajner, Clément Calvet)
Django Unchained
distribution France SONY PICTURES RELEASING FRANCE réalisé par Quentin Tarantino
La Grande Bellezza
réalisé par Sorrentino Paolo coproduction France BABE FILMS (Fabio Conversi)
Gravity
distribution France WARNER BROS réalisé par Cuarón Alfonso

Meilleur Film

9 mois ferme
réalisé par Albert Dupontel produit par Bozorgan Catherine
Les Garçons et Guillaume, à table !
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume
L’inconnu du lac
réalisé par Alain Guiraudie produit par Pialat Sylvie
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat réalisé par Arnaud Desplechin
Le Passé
produit par Mallet-Guy Alexandre réalisé par Asghar Farhadi
La Vénus à la fourrure
réalisé par Roman Polanski produit par Robert Benmussa, Alain Sarde
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2
produit par Abdellatif Kechiche, Maraval Vincent, Chioua Brahim réalisé par Abdellatif Kechiche

Articles liés à celui-ci:

Share

About Author

Sandra Mézière

Blogueuse et romancière. Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle (mémoire sur le cinéma avec mention TB) et d'un Master 2 professionnel de cinéma. 15 fois membre de jurys de festivals de cinéma (dont 10 sur concours d'écriture). 22 ans de pérégrinations festivalières. Blogueuse depuis 14 ans. Je me consacre aujourd'hui à ma passion, viscérale, pour le cinéma et l'écriture par l'écriture de 7 blogs/sites que j'ai créés ( Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodforluxe.com... ), de romans, de scénarii et de nouvelles. en avril 2016, a été publié mon premier roman au cœur des festivals de cinéma, aux Editions du 38: "L'amor dans l'âme" et en septembre 2016, chez le même éditeur, mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles". Pour en savoir plus sur mon parcours, mes projets, les objectifs de ce site, rendez-vous sur cette page : http://inthemoodforfilmfestivals.com/about/ et pour la couverture presse sur celle-ci : http://inthemoodforfilmfestivals.com/dans-les-medias/ . Je travaille aussi ponctuellement pour d'autres médias (Clap, Journal de l'ENA, As you like magazine etc) et je cherche également toujours à partager ma passion sur d'autres médias. Pour toute demande (presse, contact etc) vous pouvez me contacter à : sandrameziere@gmail.com ou via twitter (@moodforcinema, mon compte principal: 5400 abonnés ). Vous pouvez aussi me suivre sur instagram (@sandra_meziere).

(5) Readers Comments