ACTUALITES CESAR — 27 février 2014

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Chaque année depuis 9 ans, le rendez-vous est désormais pour moi incontournable, alternativement en salle presse ou dans la salle du Châtelet, c’est en direct que j’ai le plaisir de vivre la cérémonie des César. Ce sera cette année dans la salle de laquelle j’essaierai de twitter en direct (sur @moodforcinema ), à partir de 18H45. Vous pourrez vous aussi suivre la cérémonie sur Canal plus à partir de 21H. Le mot-dièse sera #CESAR2014 et pour tout savoir vous pourrez également suivre @cinemacanalplus. Vous trouverez aussi une page spéciale sur le site de Canal plus http://canalplus.fr . Vous retrouverez bien entendu ici mon compte rendu complet de la cérémonie.

Si vous voulez vous plonger dans l’ambiance en avant-première, sachez que mon recueil de nouvelles « Ombres parallèles » qui se déroule dans le cadre du cinéma comprend une nouvelle qui se déroule dans le cadre de cette cérémonie des César (intitulée « Sans lendemain, sans importance ») que je connais désormais bien pour y avoir assisté plusieurs fois. Tout relation avec la réalité serait purement fortuite…quoique… Pour acquérir le recueil, c’est notamment ici: http://www.storenumeriklire.com/fiction-litterature/113-o…

Avant de vous laisser découvrir les nominations complètes et mon avis sur celles-ci, sachez que je vous fais gagner des VOD de films nommés cette année ou d’anciens films primés. Cliquez ici pour participer au concours.

 

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Photos ci-dessus copyright inthemoodforcinema.com

Vous trouverez ci-dessous le récapitulatif et mon avis sur ces nominations à l’annonce desquelles j’ai assisté au Fouquet’s et dont je peux vous dire d’emblée qu’elles reflètent le bel éclectisme du cinéma français.

La cérémonie aura lieu le 28 février en direct du théâtre du Châtelet. Elle sera présidée par l’acteur François Cluzet (qui comptabilise pas moins de 10 nominations) et c’est l’actrice Cécile de France qui présentera la cérémonie.

L’actrice Scarlett Johansson recevra un César d’honneur des mains de Quentin Tarantino. A cette occasion, retrouvez 3 critiques de films avec Scarlett Johansson dont le chef d’œuvre « Match point » de Woody Allen, en cliquant ici.

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Avec un total de 10 nominations « Les Garçons et Guillaume, à table! », le premier film de Guillaume Gallienne en tant que réalisateur figure en tête des nominations, nommé à la fois comme meilleur premier film et comme meilleur film. Voilà qui est mérité pour le film d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs (qui le prima d’ailleurs) qui avait tant ému les festivaliers, de même que les festivaliers deauvillais, lors de sa projection au Festival du Cinéma Américain de Deauville suite à l’obtention du prix Michel d’Ornano décerné à son scénario. Un film qui est avant tout une déclaration d’amour fou  à sa mère (quel personnage qu’il interprète d’ailleurs aussi !) et aux femmes dont il aime et scrute jusqu’à la respiration, mais aussi aux mots, avec lesquels il jongle admirablement, et au théâtre, qui libère, et même au cinéma avec les codes duquel il s’amuse ici. Même s’il lorgne parfois du côté d’Almodovar, Woody Allen ou de Wilder (avec une réplique finale comme un écho à son « nobody’s perfect »), ce film peut difficilement être plus personnel tout en étant universel et il faut sans aucun doute une tonne de talent et de sensibilité pour transformer son mal être en film burlesque, en ce rafraichissant plaidoyer pour la différence (qui n’est jamais militant), en film aussi atypique, inclassable que celui qui en est l’auteur et l’acteur. Un grand auteur et un très grand acteur. Et une comédie tendre et caustique qui mérite indéniablement ces nombreuses nominations.

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                       Photo ci-dessus, © Inthemoodforcinema.com  – Conférence de presse du Festival de Cannes 2013

Viennent ensuite  « La Vie d’Adèle, chapitres 1 & 2 » et « L’Inconnu du lac » avec huit nominations  puis « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski avec sept nominations. Voilà qui est aussi mérité pour ce film d’une réjouissante insolence qui est aussi un ping-pong sémantique jubilatoire, et un double-jeu habile, ludique et cruel, qui repose sur  la frontière trouble et troublante entre fiction et réalité grâce au talent d’un réalisateur plus manipulateur et donc plus cynique que jamais.

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Ensuite, six nominations pour « 9 mois ferme » de Dupontel et cinq pour « Le Passé » d’Asghar Farhadi qui mériterait (notamment) le César du meilleur scénario pour son extrême sensibilité et sa  précision rare et parce qu’il donne au spectateur un vrai rôle  et parce qu’il reflète si bien l’absurdité et la complexité de l’existence. C’est là toute la force du « Passé », d’une justesse fascinante et rare, dont le dernier plan nous laisse astucieusement interrogatifs, et émus, enfin.

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Photos ci-dessus copyright inthemoodforcinema.com

Avec sa Palme d’or, le film de Kechiche part favori (de même que ses actrices) déjà lauréat pour  « L’Esquive » en 2004 et « La Graine et le Mulet » en 2008. « Amour » d’Haneke l’an passé avait déjà réussi ) obtenir les deux récompenses suprêmes, palme d’or/César. Adèle Exarchopoulos est nommé comme meilleur espoir, le règlement ne permettant plus d’être nommé meilleur espoir et meilleure actrice depuis que Tahar Rahim avait obtenu les deux récompenses pour « Un Prophète ». Sachant néanmoins que ce sont les techniciens du cinéma (notamment ) qui votent, soutiendront-ils un film dont le réalisateur avait été accusé (à juste titre ou à tort) par leurs collègues de les malmener quelque peu? Un film qui n’en reste pas moins singulier, coup de cœur, coup de poing au cœur, un film qui de toutes façons, comme tout grand film, ne peut pas laisser indifférent. Comment, en effet, pourrait-on rester indifférent devant un film qui respire autant le souffle de la vie avec tout ce qu’elle comprend de beauté et cruauté, déchirantes ? Qui pourrait rester indifférent devant un film qui décrit si bien l’embrasement, sublime, d’un amour puis son extinction, terrifiante ?

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Parmi les oubliés, « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot, un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout.  C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va »  montre que , à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour.  « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie . Un bonheur ! Et un bonheur rare.

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Egalement oublié de ces nominations, « After » de Géraldine Maillet,  une danse sensuelle et mélancolique, un tango doux et troublant, une parenthèse enchantée qui possède la magie ineffable des rencontres improbables et furtives, éphémères et indélébiles, et malgré ou à cause de tout cela d’une évidence insensée.

Egalement oublié: « Grand Central » de Rebecca Zlotowski   avec une seule nomination (pour Olivier Gourmet comme meilleur second rôle), un film qui, à la fois nous emporte par la beauté de ses personnages, leur rudesse tendre, la radieuse force des sentiments (amitié, amour) qui les unit … et qui nous glace d’effroi en nous montrant les conditions de travail de ceux qui risquent chaque jour leur vie dans l’une des 19 centrales nucléaires françaises.

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A également été oublié « Le temps de l’aventure » de Jérôme Bonnell, un film sur une passion éphémère (ou peut-être pas…) porté par une actrice étincelante et qui nous prouve que le bonheur peut parfois être un présent, un film qui laisse un goût d’éternité et nous donne envie d’arrêter le temps ou en tout cas de croire que le temps parfois peut s’arrêter, même quand, ou a fortiori quand, la réalité est douloureuse et implacable. « Le temps de l’aventure » est un hymne subtile et délicat au présent, au jeu aussi, à la vie qui peut en être un aussi. Un film d’une mélancolie solaire, une belle réflexion sur le bonheur et la vérité, avec un air truffaldien (plane d’ailleurs l’ombre d’un certain Antoine) qui m’a emportée et m’a accompagnée longtemps après le générique de fin avec le goût persistant de cette parenthèse enchantée, de tristesse et d’espoir mêlés. Finalement une sorte de mise en abyme ou de métaphore du cinéma, et de sa magie : l’espace de quelques minutes, nous faire croire au vol du temps suspendu. Et au spectateur de décider s’il veut y croire, si cela modifiera le cours de l’existence (la sienne et celle des personnages) ou non… Une absence de nominations inexplicable.

Seulement 2 nominations donc pour le film qui reste pour moi le meilleur de l’année 2013 « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot, des nominations pour ses deux formidables interprètes néanmoins: Catherine Deneuve (extraordinaire) comme meilleure actrice et Nemo Schiffman (comme meilleur espoir masculin). L’absence de nomination pour le scénario reste pour moi un mystère.

Pour le César de la meilleure actrice, Catherine Deneuve (dont ce sera la 12ème nomination!) le mériterait une nouvelle fois pour  « Elle s’en va »  qui est d’abord un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. Elle  se retrouvera face à d’autres grandes intérprètes : Fanny Ardant, Emmanuelle Seigner (formidable dans « La Vénus à la fourrure« ). En effet, pour sa quatrième collaboration avec Emmanuelle Seigner, après  « Frantic »,  « Lunes de Fiel », « La Neuvième porte », le metteur en scène Polanski offre un rôle en or à l’actrice Seigner comme Thomas avec Vanda dans la pièce sauf que l’actrice Seigner se laisse ici diriger, manipuler.  Emmanuelle Seigner est sidérante aussi bien dans le rôle de la Vanda actrice d’une désinvolture, d’une stupidité apparente et d’une exubérance savoureuses sans parler de ses tics de langage (elle ponctue toutes ses phrases par « genre ») que dans le personnage de Vanda de la pièce, au langage beaucoup plus distingué,  passant de l’une à l’autre avec une dextérité déconcertante, pour finalement interpréter un troisième personnage, grâce à une inversion des rôles qui vient brillamment clôturer le film, le mythe gagnant et l’emportant sur la réalité. A l’inverse de « Tess »  tout en douceur et retenue,  enfermée  dans les conventions, ainsi  Vanda les défie et les inverse.

Léa Seydoux n’en reste pas moins favorite pour ce César de la meilleure actrice. Elle vient d’obtenir le prix Lumières de la meilleure actrice, des prix qui préfigurent souvent les César.

Le César du meilleur acteur confronte aussi de grands acteurs. Nous y retrouvons notamment le partenaire d’Emmanuelle Seigner dans « La Vénus à la fourrure« , Mathieu Amalric qui est ici un double de Polanski (la ressemblance est troublante et évidemment pas innocente) un peu velléitaire, se laissant bientôt dominer, devenant totalement désinhibée, et objet dans les mains de sa créature devenue créateur. Est également nommé Fabrice Luchini dans « Alceste à bicylette », Michel Bouquet (épatant Renoir dans le film éponyme qui a déjà obtenu deux fois le César notamment pour sa formidable interprétation de Mitterrand dans « Le Promeneur du champ de Mars »), un film qui est un hymne à la nature, à la beauté et la force de l’art qui manque certes parfois de la vitalité et de la flamboyance d’Andrée (en particulier dans le traitement de son histoire d’amour avec Jean) et de celles des peintures du maître, mais la musique du prolifique Alexandre Desplat et surtout les interprétations de Michel Bouquet et Vincent Rottiers en font un film agréable et instructif, même émouvant dans une très belle scène d’adieux qui les réunit, les enlace même.

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Et bien sûr, nommé comme meilleur acteur Guillaume Gallienne: LA révélation de cette année 2013. Il interprète ainsi le rôle de sa mère, aimante (trop ou mal peut-être), sachant rester élégante tout en étant vulgaire, masquant sa tendresse derrière un air revêche et des paroles (fra)cassantes, mais parce qu’il joue aussi son propre rôle… à tous les âges ! Avec un talent tel qu’on oublie d’ailleurs rapidement et totalement qu’il n’a pas l’âge du personnage. La magie du cinéma. Et le talent d’un grand acteur, à tel point qu’il en devient follement séduisant malgré son allure parfois improbable

Son partenaire dans « Yves Saint Laurent », Pierre Niney, n’est en revanche pas nommé pour la comédie « 20 ans d’écart », une comédie pleine de clichés qu’il éclaire néanmoins, une prestation pour laquelle il aurait mérité d’être nommé. Sans nul doute, il sera nommé pour les César 2015 pour « Yves Saint Laurent » de Jalil Lespert dont je prends déjà le pari qu’il l’obtiendra.

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Pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle, nous retrouvons François Fabian pour « Les Garçons et Guillaume, à table! » notamment face à Marisa Borini dans le très beau et mésestimé « Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi qui est un film riche de son humour noir, de sa fantaisie salutaire qui permet d’affronter cette histoire de deuils ( de l’enfance, du passé, des personnes aimées, de certains rêves et espoirs), comme un exutoire aux nôtres. Un film vibrant, vivant, lucide, cruel, drôle, tendre, plein de charme, parsemé d’instants de grâce. Un film tourbillonnant qui ne rentre pas dans les codes, singulier, qui mêle le burlesque, la tragédie et l’amour de la vie. Un film où l’amour et le rire dansent constamment avec la mort et les larmes. La lucidité et la cruauté finalement comme un masque pudique sur la douleur. Un film plein de vie qui s’achève en mêlant la beauté légère et joyeuse d’un nouvel élan et la cruauté douloureuse et déchirante d’un déracinement. Un film qui fait du bien, et que je vous recommande.

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Egalement nommée pour le meilleur second rôle féminin, Julie Gayet dans « Quai d’Orsay » qui à mon sens aurait davantage mérité de l’être pour « After » de Géraldine Maillet dans lequel elle était lumineuse à souhait. La nommer comme meilleure actrice ( pour cet autre film aurait évité les suspicions tant on peut se demander pourquoi elle est nommée pour un film dans lequel elle n’apparaît que très peu, et si cette nomination n’est pas un cadeau empoisonné des votants. Même si j’apprécie cette actrice (qui est aussi une courageuse productrice), en l’espèce Marisa Borini (ironie du sort, mère de Carla Bruni) mériterait sans aucun doute davantage ce César.

Pour le prix de la meilleure adaptation, le choix s’annonce cornélien entre « Les Garçons et Guillaume, à table! », « La Vie d’Adèle » et « Quai d’Orsay ».

« Blue Jasmine », « Django unchained« , « La Grande Bellezza », « Gravity », « Dead man talking », « Blancanieves », « Alabama Monroe » s’affronteront pour le César du meilleur film étranger. Il me serait bien difficile de choisir entre les trois premiers.

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Deux hommages cette année: le premier  à Patrice Chéreau, disparu l’an passé, et l’autre à Henri Langlois, le fondateur de la Cinémathèque française.

La conférence de presse a aussi été l’occasion de découvrir l’affiche des César représentant  Isabelle Adjani, dans « La Reine Margot » pour lequel elle a obtenu le César de la meilleure actrice 1995 (elle l’a également obtenu pour « Possession »,  »L’été meurtrier », « La journée de la jupe », « Camille Claudel »).

Petit rappel: pour être nommés, les films en compétition doivent être sortis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013. Le 2ème tour commencera le 10 février et prendra fin à 16h, le 28 février, jour de la cérémonie.

 

La cérémonie des César sera retransmise en direct et en exclusivité sur Canal plus à 21H le vendredi 28 février. Dès maintenant, retrouvez de nombreuses informations sur les César sur http://www.canalplus.fr  avec notamment des interviews des talents et des bandes-annonces des films nommés. Et n’oubliez pas le hashtag #Cesar2014 . Comme chaque année, j’aurai le plaisir de vous la faire suivre et vivre en direct de la salle presse où se succèdent les lauréats (ci-dessous, petit extrait de mes photos et vidéos de l’an passé).

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Critiques des films nommés:

« Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne

« La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

« Le Passé » d’Asghar Farhadi

« Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot

« Grand Central » de Rebecca Zlotowski

« Renoir » de Gilles Bourdos

« Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi

« Blue Jasmine » de Woody Allen

« Django unchained » de Quentin Tarantino

« Gravity » d’Alfonso Cuaron

Mes articles sur les éditions précédentes :

CESAR (2005 à 2009)

César 2014: les nominations complètes

Meilleure Actrice

Fanny Ardant
Les beaux jours
Bérénice Bejo
Le Passé
Catherine Deneuve
Elle s’en va
Sara Forestier
Suzanne
Sandrine Kiberlain
9 mois ferme
Emmanuelle Seigner
La Vénus à la fourrure
Léa Seydoux
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Acteur

Mathieu Amalric
La Vénus à la fourrure
Michel Bouquet
Renoir
Albert Dupontel
9 mois ferme
Grégory Gadebois
Mon âme par toi guérie
Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Fabrice Luchini
Alceste à bicyclette
Mikkelsen Mads
Michael Kohlhaas

Meilleure Actrice dans un Second Rôle

Borini Marisa
Un Château en Italie
Françoise Fabian
Les Garçons et Guillaume, à table !
Gayet Julie
Quai d’Orsay
Adèle Haenel
Suzanne
Géraldine Pailhas
Jeune & Jolie

Meilleur Acteur dans un Second Rôle

Niels Arestrup
Quai d’Orsay
Patrick Chesnais
Les beaux jours
D’Assumçao Patrick
L’inconnu du lac
François Damiens
Suzanne
Olivier Gourmet
Grand Central

Meilleur Espoir Féminin

de Laâge Lou
Jappeloup
Pauline Etienne
La Religieuse
Exarchopoulos Adèle
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2
Farahani Golshifteh
Syngué sabour – Pierre de patience
Vacth Marine
Jeune & Jolie

Meilleur Espoir Masculin

Bartel Paul
Les Petits Princes
Deladonchamps Pierre
L’inconnu du lac
Hamy Paul
Suzanne
Vincent Macaigne
La fille du 14 juillet
Schiffman Nemo
Elle s’en va

Meilleur Scénario Original

Albert Dupontel
9 mois ferme
le Guay Philippe
Alceste à bicyclette
Alain Guiraudie
L’inconnu du lac
Asghar Farhadi
Le Passé
Quillévéré Katell Désert Mariette
Suzanne

Meilleure Adaptation

Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Arnaud Desplechin Peyr Julie Jones Kent
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Baudry Antonin Bertrand Tavernier Blain Christophe
Quai d’Orsay
Roman Polanski Ives David
La Vénus à la fourrure
Abdellatif Kechiche Ghalya Lacroix
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleure Musique Originale

Arriagada Jorge
Alceste à bicyclette
Dury Loïk Minck Christophe « Disco »
Casse-tête chinois
Charry Etienne
L’Écume des jours
Wheeler Martin
Michael Kohlhaas
Alexandre Desplat
La Vénus à la fourrure

Meilleur Son

Marc-Antoine Beldent Loïc Prian Olivier Dô Hùu
Les Garçons et Guillaume, à table !
Grivel Philippe Vidal Nathalie
L’inconnu du lac
Jean-Pierre Duret Mallet Jean Petitjean Mélissa
Michael Kohlhaas
Balibar Lucien Nadine Muse Cyril Holtz
La Vénus à la fourrure
Chenevoy Jérôme Pochet Fabien Jean-Paul Hurier
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleure Photo

Hardmeier Thomas
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Mathon Claire
L’inconnu du lac
Jeanne Lapoirie
Michael Kohlhaas
Ping Bing Lee Mark
Renoir
El Fani Sofian
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Montage

Pinel Christophe
9 mois ferme
Deseine Valérie
Les Garçons et Guillaume, à table !
Hym Jean-Christophe
L’inconnu du lac
Juliette Welfling
Le Passé
Camille Toubkis Lastera Albertine Lengellé Jean-Marie
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleurs Costumes

Fontaine Florence
L’Écume des jours
Madeline Fontaine
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Olivier Bériot
Les Garçons et Guillaume, à table !
Diener Anina
Michael Kohlhaas
Pascaline Chavanne
Renoir

Meilleurs Décors

Rozenbaum Stéphane
L’Écume des jours
Aline Bonetto
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Sylvie Olivé
Les Garçons et Guillaume, à table !
Arlaud Yan
Michael Kohlhaas
Barouh Benoît
Renoir

Meilleur Réalisateur

Albert Dupontel
9 mois ferme
Gallienne Guillaume
Les Garçons et Guillaume, à table !
Alain Guiraudie
L’inconnu du lac
Arnaud Desplechin
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Asghar Farhadi
Le Passé
Roman Polanski
La Vénus à la fourrure
Abdellatif Kechiche
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2

Meilleur Film de Court Métrage

Avant que de tout perdre
réalisé par Legrand Xavier produit par Alexandre Gavras
Bambi
réalisé par Sébastien Lifshitz produit par Mirabello Carole
La fugue
produit par de Blignières Valentine réalisé par Marlin Jean-Bernard
Les Lézards
réalisé par Mariette Vincent produit par Ovise Amaury
Marseille la nuit
réalisé par Monge Marie produit par Haguenauer Sébastien

Meilleur Film d’Animation

Aya de Yopougon
produit par Antoine Delesvaux, Joann Sfar, Oubrerie Clément réalisé par Abouet Marguerite, Oubrerie Clément
Lettres de femmes
produit par Hus Gilbert, Malka Charles, Camilli Luc, Deluze Dominique réalisé par Zanovello Augusto
Loulou l’incroyable secret
réalisé par Omond Eric produit par Valérie Schermann, Christophe Jankovic
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
réalisé par Boréal Marc, Chatel Thibaut produit par Galliot Guillaume, Chatel Thibaut
Mademoiselle Kiki et les Montparnos
réalisé par Harrault Amélie produit par Serge Elissalde, Catherin Olivier

Meilleur Film Documentaire

Comment j’ai détesté les maths
réalisé par Peyon Olivier produit par Petit Laurence, Carole Scotta, Bruno Nahon
Le dernier des injustes
produit par David Frenkel, Labadie Jean réalisé par Claude Lanzmann
Il était une forêt
réalisé par Luc Jacquet produit par Darondeau Yves, Lioud Christophe, Priou Emmanuel
La maison de la radio
réalisé par Nicolas Philibert produit par Serge Lalou
Sur le chemin de l’école
réalisé par Plisson Pascal produit par Fougea Barthélémy

Meilleur Premier Film

La Bataille de Solférino
produit par Chaumet Emmanuel réalisé par Triet Justine
La Cage Dorée
réalisé par Alves Ruben produit par Hugo Gélin, Laetitia Galitzine, Danièle Delorme
En solitaire
produit par Dumas Sidonie, Cottin Jean, Taïeb Laurent réalisé par Christophe Offenstein
La fille du 14 juillet
réalisé par Peretjatko Antonin produit par Chaumet Emmanuel
Les Garçons et Guillaume, à table !
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume

Meilleur Film Étranger

Alabama Monroe
distribution France BODEGA FILMS réalisé par Van Groeningen Félix
Blancanieves
coproduction France NOODLES PRODUCTION (Jérôme Vidal) réalisé par Berger Pablo
Blue Jasmine
distribution France MARS DISTRIBUTION réalisé par Woody Allen
Dead Man Talking
réalisé par Ridremont Patrick
coproduction France SUPERPROD (Jérémie Fajner, Clément Calvet)
Django Unchained
distribution France SONY PICTURES RELEASING FRANCE réalisé par Quentin Tarantino
La Grande Bellezza
réalisé par Sorrentino Paolo coproduction France BABE FILMS (Fabio Conversi)
Gravity
distribution France WARNER BROS réalisé par Cuarón Alfonso

Meilleur Film

9 mois ferme
réalisé par Albert Dupontel produit par Bozorgan Catherine
Les Garçons et Guillaume, à table !
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume
L’inconnu du lac
réalisé par Alain Guiraudie produit par Pialat Sylvie
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat réalisé par Arnaud Desplechin
Le Passé
produit par Mallet-Guy Alexandre réalisé par Asghar Farhadi
La Vénus à la fourrure
réalisé par Roman Polanski produit par Robert Benmussa, Alain Sarde
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2
produit par Abdellatif Kechiche, Maraval Vincent, Chioua Brahim réalisé par Abdellatif Kechiche

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Sandra Mézière

Blogueuse et romancière. Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle (mémoire sur le cinéma avec mention TB) et d'un Master 2 professionnel de cinéma. 15 fois membre de jurys de festivals de cinéma (dont 10 sur concours d'écriture). 22 ans de pérégrinations festivalières. Blogueuse depuis 14 ans. Je me consacre aujourd'hui à ma passion, viscérale, pour le cinéma et l'écriture par l'écriture de 7 blogs/sites que j'ai créés ( Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodforluxe.com... ), de romans, de scénarii et de nouvelles. en avril 2016, a été publié mon premier roman au cœur des festivals de cinéma, aux Editions du 38: "L'amor dans l'âme" et en septembre 2016, chez le même éditeur, mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles". Pour en savoir plus sur mon parcours, mes projets, les objectifs de ce site, rendez-vous sur cette page : http://inthemoodforfilmfestivals.com/about/ et pour la couverture presse sur celle-ci : http://inthemoodforfilmfestivals.com/dans-les-medias/ . Je travaille aussi ponctuellement pour d'autres médias (Clap, Journal de l'ENA, As you like magazine etc) et je cherche également toujours à partager ma passion sur d'autres médias. Pour toute demande (presse, contact etc) vous pouvez me contacter à : sandrameziere@gmail.com ou via twitter (@moodforcinema, mon compte principal: 5400 abonnés ). Vous pouvez aussi me suivre sur instagram (@sandra_meziere).

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